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 apple of sodom ▽ hestia

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tell me who you are

L. Thanos Nott

L. Thanos Nott
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❖ INSCRIPTION LE : 29/01/2014
❖ HIBOUX ENVOYÉS : 42
❖ CÉLÉBRITÉ : Luke fucking Grimes
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MessageSujet: apple of sodom ▽ hestia   apple of sodom ▽ hestia EmptyLun 10 Fév - 22:55

apple of sodom
hestos
La fumée opaque s'échappe de tes lèvres alors que ton avant-bras retombe mollement sur ta cuisse, ta cigarette en suspens entre ton majeur et ton index. Ton regard erre dans le vide, imaginant un point qui n'a jamais existé autre que dans ton imagination. Tes pensées ne sont plus avec toi, vagabondant ici et là, en particulier vers le cul d'une certaine rouquine qui partage ta vie depuis maintenant plusieurs années. Une rouquine que tu as appris à appeler sœur alors que tu rêves simplement de lui arracher ses fringues pour la faire tienne, lui retirer ce sourire suffisant de son visage pour la marquer au fer rouge par ton odeur. Tu sais que tu n'as qu'à tendre la main pour la cueillir mais tu n'en trouve pas ta satisfaction dans la facilité, tu as besoin de défi, qu'on te mette au supplice. Mais tu ne pensais pas qu'elle comprendrait ça aussi vite et maintenant la frustration a gagné ton corps, tu as beau baiser toute la populace londonienne, tremper ton membre dans tous les trous qui passent à ta portée, tu ne te sens pas rassasié, trop facile, trop de déjà vu, aucun goût exotique, renouveau, un truc qui te fait vibrer jusqu'au fond de tes tripes, tordant tes entrailles par ce désir brûlant au moins qu'attendre te fait mal, un mal qui fait un bien que nulle autre ne peut te donner. Tu l'as veux. Tout de suite. Et tu comptes bien l'avoir. Portant de nouveau ta cloque à tes lèvres, tu tires sur le filtre allumant l'extrémité dans une douce lumière orangé, remplissant tes poumons de ce poison vaporeux qui adoucit tes sens et ton humeur. Dans un même mouvement tu conçois à lever ton cul du canapé sur lequel tu trône depuis déjà plusieurs minutes. Ton regard émeraude balaye cette chambre qui n'est pas la tienne, qui pue la féminité, le rose, la fanfreluche, qui empeste le parfum de ta frangine sans que sa présence ne daigne faire son apparition sur le pas de la porte. Un autre regard vers la pendule et un juron traverse tes lèvres pleines alors que tu vas écraser ton mégot sur la coiffeuse de la princesse sans aucune gêne. Cette garce ne rentrera pas, pas à cette heure-ci. Tu l'as connais. Putain tu l'as connais tellement par cœur que tu pourrais presque deviner comme elle s'est vêtue ce soir pour sortir. La frustration embrouille ton cerveau, la colère glissant dans tes veines comme une lave en fusion, te consumant sur place. Tu bouillonnes. Tes pieds te mènent hors de cette pièce, poussant la porte de ta chambre tu pénètres directement dans la salle de bain, te débarrassant de tes vêtements. Tu laisses l'eau chaude ruisseler sur ton corps, le massage du jet dénouant pour un court laps de temps tes muscles endoloris. Tu fermes les yeux tentant de faire le vide, tu l'as hais. Et pourtant plus tu penses à cette garce à la chevelure de feu, plus ta main descend le long de ton ventre pour finir sa course entre tes jambes. Le traitre. Tu ne peux faire autrement que répondre aux besoins de ton être et te laisser aller, le visage moqueur et suffisant de ta sœur imprimée derrière tes paupières. Tu te libères dans un long râle la maudissant pour ce qu'elle te fait subir alors que tu appuies tes deux mains sur le carrelage devant toi, la tête penchée en avant, le jet massant directement ta nuque douloureuse. Tu te promets que tu auras ta vengeance, d'une façon ou d'une autre, tu l'as mettras à l'amende à ton tour, elle rampera à tes pieds, te suppliera, c'est une promesse. Te savonnant une nouvelle fois pour laver ton corps de cette faiblesse, tu finis par sortir de la cabine de douche, enroulant ta taille dans une serviette immaculée avant de te poster devant le miroir. Retirant la buée d'un coup de main, tu observes ton visage tiré, tes pommettes légèrement rougies par l'effort que tu viens de faire. Tes cheveux légèrement longs, en bataille gouttent sur ton visage, et tes yeux sont plus sombres qu'à l'ordinaire trahissant le désir qui brûle tes entrailles en cet instant. Un sourire satisfait adressé à ton propre reflet et tu quittes cet abime étouffant de buée pour te rendre dans ta chambre.

Tu enfiles un boxer sombre puis un pantalon noir en toile par-dessus, une chemise dans les tons gris rehaussant le vert de ses yeux avant d’enfiler ton éternelle veste en cuir. Un peu de parfum et tu es fin prêt. Pas besoin de chichi ou d’artifice, ta mère t’a donné ses gênes de beau gosse. Sans plus attendre, tu quittes le manoir Nott pour transplaner directement dans une ruelle égarée du monde moldu. Tu sais déjà où aller pour satisfaire ton appétit. Quittant la sombre allée, tu te mêles à la foule de moldu, grimaçant de dégoût quand l’un d’eux entre en contact avec ta fabuleuse personne. Tes pieds te portent vers des sons de basses qui font pulser ton sang, te stoppant devant la boîte de nuit la plus huppée de Londres. Un sourire se dessinant sur tes lèvres tu ne prends pas la peine de faire la queue, tu n’es pas n’importe qui, même ici. Un regard au vigile, qui détache la chaîne pour te laisser entrer. Tu pénètres alors dans l’antre de milles désirs, lieu même de la débauche. Les effluves d’alcool chatouillent tes narines, le son des caisses fait battre ton cœur plus vite, pulsant ton sang au rythme de la musique, la chaleur t’encercle dans un cocon humide qui ramollie tes muscles pour te détendre. Tu observes les corps se mouvoir les uns contre les autres, se frottant, s’embrassant, s’allumant et même se baisant carrément à en juger par certains couples dans les recoins sombres. Ton sourire te fait mal aux joues. Tu es au paradis, tu es chez toi. Tu gravis l’escalier de marbre afin de te rendre sur la mezzanine, souhaitant observer la piste de danse d’en haut. Tu cherches du regard une tête rousse que tu connais par cœur et tu sais que tu l’as trouveras ici, certainement en compagnie de sa meilleure amie ou de pauvres types. Cette idée te fait serrer la mâchoire alors que tu sors une clope de ton paquet, la coinçant entre tes lèvres. Accoudé sur la rambarde, tu observes la foule comme un essaim de fourmis, ton regard vert scrutant chaque tête avant que tu ne te stoppe sur une tignasse volcanique. Bingo. Un sourire lubrique apparait sur tes lèvres alors que tu tires une nouvelle bouffée de ta sucette à cancer. Tu la vois se trémousser comme une salope face à des mecs qui ne rêvent que de la baiser. Elle rit, lève les bras comme une enfant qui chante à la lune, elle bouge ses hanches dans un appel au sexe que tu ne peux pas ignorer plus longtemps alors que tu jettes rageusement sa clope sur le sol, quittant la mezzanine pour te rendre à ton tour sur la piste de danse. Tu fends la foule en jouant de tes coudes. Une blonde s’accroche alors à ton cou, collant son corps fiévreux au tien, par réflexe tu passes ton bras autour de sa taille, tes doigts déviant déjà vers ses fesses. Tu l’observes avec un sourire, ta bouche frôlant la sienne avant que tu ne la repousses gentiment, continuant ton ascension jusqu’à arriver dans le dos d’Hestia. Elle ne te voit pas, elle a l’air complètement déchirée, ou défoncée. Tu ne veux pas savoir. Tu passes tes mains sur ses hanches fines, allant les poser sur son bas ventre pour la coller contre ton torse, tu suis ses mouvements avec ton bassin dans un geste lent, suave, presque indécent. Tes lèvres vont se nicher dans son cou, respirant son parfum, mordillant sa peau  laiteuse avec tes dents alors que tu resserres d’avantage ton étreinte sur son ventre, jouant de ton bassin contre elle sans perdre le rythme de la musique. Ce soir elle est à toi.

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Hestia N. Nott

Hestia N. Nott
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❖ INSCRIPTION LE : 28/01/2014
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❖ CÉLÉBRITÉ : HOLLAND RODEN
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MessageSujet: Re: apple of sodom ▽ hestia   apple of sodom ▽ hestia EmptyJeu 13 Fév - 13:02

apple of sodom
Thanos & Hestia
Tu regardes la piste de danse qui s’enflamme et tu te mêles à cette foule impure bien qu’elle ne t’inspire que du dégoût. Le caprice diabolique de ton corps t’a rendu faible et tu n’as pas su résister à son appel viscéral. Sublimée par un galbe magnifique, tu n’as pas eu peur de t’aventurer seule dans les Enfers des nuits londoniennes. Qu’ils essaient seulement de titiller la bête qui en toi sommeille, leurs assauts sûrement seraient soldés par ta cruelle punition. Ton corps irradiant est rendu divin par une robe scintillante. Trop courte. Trop lumineuse. Trop provocante. Tu n’en à que faire. Une reine ne se soucie pas de ce genre de tracas. Le décolleté plongeant dans ton dos laisse entrevoir ta peau pâle, satinée par quelques soins de beauté que tu prends peine à appliquer le soir. Perchée sur de hauts talons beige, ton ambition te pousserait presque à gravir ce soir les échelons de la haute société, anticiper ta montée fleurissante au sommet des grands de ce monde. Les effluves mélodiques d’une musique trop populaire tambourinent dans tes tympans exaltés pendant que, mutine, tu dragues les serveurs pour consommer gratuitement. Tu leur promets des choses –que jamais tu ne feras- et t’amuses à les hypnotiser avec ton regard aux teintes de vélane. Leur sang peut-être ne coule pas dans tes veines mais ta confiance en toi t’ouvre les portes du pays des merveilles. Marche ou crève. Les Vodka-pommes captent tes sens pendant que les dernière Tequilas -offertes par un charmant anglais au bar- finissent d’enivrer ton exaltation. Un sourire coquin se dessine sur les traits parfaits de ta bouche. Rendue meurtrière par un rouge à lèvre trop rouge, elle appelle les corps à l’ivresse d’une folle nuit de perdition. Tu repenses à Daphne, ta tendre amie. La muse de tes dernières inspirations. Ce soir, tu ne seras pas sienne tout comme elle ne sera pas tienne. Où est-elle ? Tu n’en sais fichtre rien. Aguicheuse dans chacun de tes gestes, tu préfères prendre le large, rejoindre la piste de danse et épuiser tes membres dans un tango enflammé avec les basses. Encore un dernier. Cul sec. T’es partie Hestia, c’est fini. A vrai dire, tu n’avais pas prévu de sortir ce soir. Cependant, les dernières rumeurs sur les performances sexuelles de ton frère restent amères lorsque prononcées par tes lèvres. Il ne s’en tirerait pas comme ça, et qu’importe si pour lui faire avouer sa défaite cuisante, il fallait que tu offres les plaisirs de ta chair à un vulgaire adolescent de passage. Mais leurs offrandes sont fades, la déception immense. Comme une vague qui se fracasse contre les rochers de ses attentes idéales, tu dégueules cette monotonie aux saveurs alcoolisées. Leurs baisers dans ton cou nu n’y changent rien et tu flirtes avec ton agonie, celui-ci, puis celui-là, et on verra bien lequel aura le privilège de te retrouver dans son lit ce soir. Daphne. Elle n’est pas là. La nymphe a fait de toi sa féale et les simples souvenirs de ses lèvres contre ta peau la brule par des feux ardents. Mais ce soir, elle n’est pas l’objet premier de ton désir. Tu sais qu’il est là, quelque part au fond des glandes de ton plaisir, le seul qui te paraisse assez digne de ta caste. L’imposteur. Le traître. Le sournois au regard tinté de ténèbres. Thanos à mourir, Thanos à maudire. Tu romps sensuellement le baiser échangé avec un homme de passage avant de lui mordiller fiévreusement le lobe de l’oreille et de lui susurrer, annonciatrice : « Je vais me refaire une beauté, tu m’attends ? » Tu ne reviendras pas. Vous le savez tous les deux. Dans un espoir vain, il hoche quand même la tête, et tu tournes le dos, non pas sans lui adresser un dernier baiser de la main. Inutile. La mort a fait de toi son esclave et leurs baisers n’aident pas ton âme à se sentir plus vivante, à nouveau, comme quand tu étais gamine, choyée par ton père qui n’en restait pas moins déçu de n’avoir pas eu de mâle au sein de sa progéniture. Et puis, il est arrivé.

Arrivée à la salle de bain, tu frappes un gros coup contre le mur. Un coup de haine. Un coup de rage. Tes jointures commencent à saigner et tu te tuerais bien pour cette maladresse. Soucieuse de ne rien laisser paraître, tu aspires avidement avec ta bouche le sang qui coule. Une grimace étire tes muscles faciaux au contact du goût ferreux de ce nectar pur. Tu n’as jamais été fan de la saveur de cette divine aubaine et pourtant, son odeur t’enivre et tu prends généralement un grand plaisir à la voir couler. Un coup d’eau furtif, tu essuies les plais avec un papier immaculé, tout en priant pour que le sang n’en jaillisse pas à nouveau. Devant la glace, ton cœur s’emballe. Tu t’admires un moment en statufiant l’égérie de ta superbe avant de sortir tes produits de maquillage. Ce soir, tu mises sur une fausse impression de naturel. Un blush quelque peu beige, un rouge à lèvre rouge et un léger amas de mascara. Les Moldus ne méritent pas le summum de ta beauté, alors, tu te fixes certaines limites tout en restant toujours convaincue d’entrer dans le caviar des filles de la soirée. Après avoir pris soin de tout ranger et de méticuleusement fermer ta pochette, tu te rinces les mains avec le savon rose de la discothèque, les essuies, et pars te mêler à la foule déchainée. Prête à changer de bras ; tu ne retournes évidemment pas vers le jeune homme que tu as abandonné quelques minutes plus tôt. Peut-être te retrouveras t-il et te submergera t-il de questions ? Tu n’y penses pas, après tout, sa déception ne t’importe guère. Rendue diablesse par la musique qui à présent répond de toi, ton corps se déhanche, se déchaine torridement devant les yeux avides d’un mâle assoiffé. Un sourire naît sur ton visage. Quelqu’un t’observe et t’as ta petite idée sur l’identité du détective. Pour attiser quelque peu sa jalousie, sans pour autant le rendre haineux, tu t’approches un peu de l’élu en augmentant l’amplitude et la cadence de tes mouvements. Tu sais que ton manège n’aura d’autre résultat que de l’attirer à toi et, tout au fond de ton être, c’est intimement ce que tu désires. Les secondes passent comme une suite interminable dans un sablier et, tu te demandes presque si tu ne devrais pas pousser le vice jusqu’au bout en perdant ta langue dans l’antre désireuse de l’envieux. Puis tu te fais violence, tu ne veux pas de meurtre ce soir et, au moment même où tu t’apprêtes à partir plus loin dans l’espoir que son regard te perde au beau milieu de la foule, tu sens des mains se glisser contre ton galbe, prendre place sur tes hanches. Elles te cherchent, caressent tes formes tout en restant cependant dans la décence. Ton désir pulse ton myocarde à une vitesse qu’encore tu ne connais pas. Mais tu n’en montres rien, tu lèves les bras, les passes derrière son cou en plongeant ta tête en arrière, prenant appui contre son torse : « Je savais que tu finirais par venir. » T’es convaincue que c’est lui parce que son parfum, tu le reconnaitrais entre milles. Thanos. Tu ne rentreras pas seule ce soir. Tes doigts se perdent dans ses cheveux, dans sa nuque et tu pianotes sur tes désirs interdits. Puis, prise d’un élan fugace, tu te retournes et, tout en te saisissant de sa main pour venir la loger entre tes deux cuisses, tu l’incites à venir frôler ton intimité. Provocatrice, tu répliques: « Tu viens jouer le grand frère modèle en m’apportant une petite culotte ? » Parce que non. Ce soir, tu n’en as pas mise. Désireuse d’intensifier les caresses des hommes sur la fleur profane. Garce. Délicieuse catin aux saveurs exotiques. Tu dresses tes bras en l’air en laissant ta tête glisser en arrière. Ta chevelure cuivrée projetée dans la transe de votre danse torride vibre sauvagement. Et tu en rirais presque de tenter le Diable, flirter avec son excitation. Liberté. Ce soir tu es libre de réaliser tes rêves les plus fous.
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L. Thanos Nott

L. Thanos Nott
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MessageSujet: Re: apple of sodom ▽ hestia   apple of sodom ▽ hestia EmptyMer 5 Mar - 21:43

apple of sodom
hestos
Misérable tentatrice. Tu la hais autant que tu la désires. Lui arracher ses fringues, la faire taire de ta bouche sur la tienne sont devenus de véritables obsessions pour toi. Lancinantes, acerbes. Elle te nargue dans sa robe bien trop courte, bien trop décolleté, frottant son corps à la populace mâle en rut qui ne cherche qu’à lui écarter les cuisses pour lui voler sa dignité, sa fierté. Tu mérites mieux. Et pourtant tu la veux elle. Celle que tu appelles communément ta sœur, ta Némésis. Tu as envie de la frapper et d’embrasser la trace de ton coup. L’insulter et la couvrir de paroles électrisantes, tu veux qu’elle rampe, qu’elle te supplie à son tour de la délivrer de ce désir qui lui vrille les entrailles au point de le rendre douloureux. Tu veux qu’elle paye le prix fort. Avec les intérêts. Tu colles son corps au sien, son parfum t’enveloppant dans une chaude caresse invisible, te faisant oublier l’atmosphère chargée en sueur et en alcool. Tu niches ton visage dans le creux de son cou alors que tes mains avides viennent caresser son corps, vos bassins se mouvant au rythme de la musique langoureuse. Tu l’as laisses passer ses mains derrière elle pour agripper ta nuque, te collant d’avantage à elle. Tu pourrais la baiser. Là ici, sur la piste de danse aux yeux de tous, personne ne retrouverait rien à dire, les moldus sont tellement décomplexés que ça en devient indécent mais c’est ce que tu aimes quand tu viens ici. Plus de limites, juste du plaisir. Tu soupires contre sa peau, le mouvement de son fessier allumant un brasier au creux de ton ventre, tordant tes tripes de désir. « Je savais que tu finirais par venir. » chienne. Garce. Bien sûr qu’elle le savait, comme toi tu savais la trouver ici. Vous vous connaissez par cœur, chaque souffle, chaque pensée, vous les prédisez, vous êtes des miroirs l’un de l’autre, de parfaites copies qui s’attirent pour mieux se repousser, se briser. Vous aimez ça, c’est dans votre nature, jouer avec le feu, se brûler pour avancer encore plus la main dans les braises. Tu l’as laisses jouer avec tes cheveux, tu lâches un râle contre sa peau alors que vos bassins se mouvant de façon plus appuyés, plus insistant. Tu sais qu’elle peut aisément sentir ton désir meurtrir sa chair à travers vos vêtements. Tes mains étroitement serrées sur son ventre plat. Tu laisses la musique et vos sens vous guider dans un chemin interdit que jusqu’à maintenant vous vous êtes toujours refusés, valsant avec la limite comme deux funambules sans filet à en bas pour amortir la chute à prévoir. Tu finis par relâcher la sorcière de tes songes quand elle se retourne vivement vers toi, ses longs cheveux roux balayant ton visage laissant dans son sillage le doux parfum sucré de son shampoing. Tu la laisses attraper ta main vers une descente vertigineuse avant qu’elle ne vienne se loger dans le chaud de ses cuisses, dans un cocon humide sur lequel tu lorgnes depuis bien trop longtemps. Un long frisson secoue imperceptiblement ton échine alors que tes doigts entrent en contact avec la chair offerte, un antre encore inexploré par tes soins sur lequel tu comptes remédier. Tu ne lui fais cependant pas le plaisir de bouger tes doigts, pas tout de suite. Un sourire se dessine doucement sur tes lèvres alors que tu plonges ton regard dans le sien, la défiant silencieusement. « Tu viens jouer le grand frère modèle en m’apportant une petite culotte ? » un éclat de rire s’échappe de ta gorge alors que tu regardes l’infâme allumeuse pencher la tête, fière de son petit jeu. Elle pense détenir sur toi un pouvoir simplement parce que tu l’as désir. Tu comptes bien lui rappeler que ici ce n’est pas lui qui est en position de faiblesse. Sans lui laisser le choix, tu retires ta main d’entre ses cuisses, la chaleur de ces dernières te manquant déjà. De ton autre main tu agrippes son poignet afin de la faire tourner pour qu’elle se retrouve de nouveau dos collé à ton torse. Ton sourire ne quitte plus tes lèvres alors que tes mains se glissent sur son ventre. « T’es vraiment sûr que tu veux que je sois un grand frère là tout de suite frangine ? » tu glisses tes mots aux creux de son oreille, ton souffle chaud, électrisant se percutant contre sa peau brûlante. De nouveau ton bassin exerce une légère pression sur le sien, alors que vos corps se remettent à tanguer au rythme de la musique. Tu profites de l’impression d’intimité que vous offre la foule de camés pour glisser l’une de tes mains plus en bas, glissant sur le tissu de sa robe, effleurant sa cuisse dénudée avant de dévier de nouveau vers l’intérieur de ses cuisses ouvertes pour toi. Du bout des doigts tu effleures ce que tu n’as pu qu’imaginer jusqu’à maintenant, une chaleur humide accueillant ta caresse aérienne te faisant sourire de satisfaction. « Parce que je trouve que tu mouilles pas mal pour ton…frère » tu ne mâches pas tes mots, jamais, surtout pas avec elle qui passe son temps à jouer de ses formes pour aguicher le pauvre homme que tu es. Appuyant d’avantage ta caresse, tu laisses tes doigts exploser la surface de cet antre aux milles désirs, une torture pour ton esprit depuis plusieurs mois. Tu accentues ta caresse autour de ton point culminant, sa perle de plaisir, tu l’as sens se tendre contre toi sous tes caresses expertes alors que tes lèvres vont se nicher au creux de son cou, mordillant sa peau, la marquant. Elle t’appartient. Tu accélères le mouvement de tes doigts, tu veux la rendre folle, qu’elle te supplie, tu sais qu’elle est sur le point d’exploser, de rendre les armes, son corps parle pour elle. Ses mots peuvent mentir, son corps lui répond totalement à tes caresses. Tu t’en vas exploser encore plus intimement cet endroit bien trop inconnu pour toi, brisant les dernières limites de votre accord tacite que tes doigts se mouvant en elle dans un va et vient langoureux, ton pouce s’activant toujours à la rendre folle en surface. Tu oublies le lieu, tu oublies les gens, tu ne vois qu’elle, tu ne sens qu’elle alors que vos corps se déchirent sous un désir trop longtemps contenu. Puis d’un coup tu stoppes tout mouvement. Retirant ta main d’entre ses cuisses, ne lui laissant pas la chance d’atteindre les portes de l’extase. Tu es un monstre et le sais. Délogeant ton visage de son cou, tu romps tout contact avec elle, un sourire insupportable planté sur tes lèvres. « Alors autant pour moi j’ai dû me tromper. Ton prince t’attend là-bas. » Tu montres d’un mouvement du menton le garçon que la demoiselle a embrassé précédemment, qui ne cesse de lorgner sur elle ce regard lubrique te donnant juste envie de piétiner sa face avec ton talon. Tu te penches pour déposer un baiser chaste sur sa jupe, réajustant au passage la robe défaite de ta muse. « Ne rentres pas trop tard…sœurette. » la frustration qui encercle tes tripes te donne des envies de meurtres mais tu refuses de perdre à ce jeu-là, et encore moins face à elle, tant pis tu trouveras quelqu’un d’autre à troncher pour la soirée. Tout vient à point à qui sait attendre non ?

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MessageSujet: Re: apple of sodom ▽ hestia   apple of sodom ▽ hestia EmptyMer 12 Mar - 11:55

apple of sodom
Thanos & Hestia
Tu sais que le moindre de tes mouvements allume en lui une abominable dictature des sens. Pourtant, tu en joues. Tu ondules, de droite à gauche, laisse ruisseler l’excitation de cette folle soirée alcoolisée. Il a appris à connaître la signification du simple de tes sourires, du plus misérable de tes sourires et, d’un certain côté, tu lui en veux de t’avoir mise à nue si facilement sans pour autant ne t’avoir encore jamais attiré dans son lit. Ce n’est pas l’envie qui manque. Lui, tout autant que toi, ne rêvez que de ça depuis des mois, depuis ces soirs où il déambule dans les couloirs du manoir vêtu seulement d’une maudite serviette immaculée. Plus d’une fois, tu as songé à lui arracher violemment ce pauvre chiffon pour offrir à tes yeux ce spectacle qu’ils ne cessent de quémander. Mais tu t’es retenue ; à chaque fois, tu as freiné tes ardeurs pour ne pas céder à cette vicieuse tentation. Tu sens son corps. Il ondule. Contre le tien. Ton souffle se saccade. Es-tu seulement entrain de rêver ? Un instant, tu hésites à dévorer ses lèvres pour ne pas mutiler encore ton corps désireux ; tu te ravises. Espiègle lionne au tempérament de feu. Rendre les armes n’est pas dans ton programme, le jeu est tellement plus plaisant ce soir. Tes fesses tanguent vertigineusement pendant que ta cuisse ne cesse de frôler l’interdit de son anatomie. Contre ton gré, tu aimerais qu’il cède le premier, mette fin une fois pour toute à ces nombreuses querelles incessantes nappées à la passion, gourmandes de jalousie. Finalement, tu admets l’impensable ; à demi-mots tu lui souffles ton soulagement qu’il soit venu tout de même. A cet instant précis, ta vulnérabilité te dégoute. Tu t’en veux tout de suite. Alors, tu rigoles, pour faire passer la pilule. Afin de laisser apparaître cette garce sans cœur que tu prétend être pour ne pas qu’il aperçoive cette enfant qui en toi supplie ses bras de se poser sur tes reins et de ne te lâcher jamais. Tu n’es pas prête à faire tomber les masques. Alors, tu préfères feindre l’impensable. La détachée. La chienne assoiffée de sexe qui n’en perd par une pour se faire remarquer. Il gémit dans le creux de ton coup et t’es presque étonnée de sentir l’agonie d’un plaisir restreint s’emparer de ton subconscient. La piste de danse n’a plus aucune importance ; à tes yeux seul résonne son nom en boucle. Thanos. Vil démon. Voleur. Hypocrite. Meurtrier d’un cœur déjà usé. Ta faiblesse n’a pour moteur que ce patronyme dévasté par ta haine. Tu le veux tien autant que tu tends à le détruire un jour. Ce paradoxe te brule, charcute ton âme dépourvue de compassion. En a-t-il seulement pour tes sens éveillés ? Pour ton fruit qui ne cesse de couler ? Tu fermes les yeux un instant pour reprendre tes esprits, espérant vainement qu’il n’ait pas vu apparaître dans tes yeux ce profond besoin de reconnaissance, ce besoin viscéral qu’il te fasse tienne à jamais. Mais tu n’es pas dupe pour autant et tu sens se raidir son phallus contre ton corps, tu en souris, le frôle de plus belle pour que jamais il n’oublie que les autres ne t’arrivent même pas à la cheville. Finalement, tu décides de pousser le vice à son apogée en te saisissant de sa main et en la traînant dans l’antre humide de ton désir. Il semble étonné de ton impulsivité mais ne s’en offusque pas. Après tout, ne s’attend-t-il pas à tout venant de toi ? Sirène demanderesse et provocatrice. Sadique. Flirtant avec l’interdit tout en prônant la retenue de ton indécence. Tu ne sais pourtant pas vraiment ce que tu attends de lui à ce moment là : peut-être tout, peut-être rien. Juste un signe sûrement ; qu’enfin il te prouve que tu ne le laisses pas indifférent autrement que par des mots crus, durs, vindicatifs. Non, il ne fait rien. Il rigole et ton sourire victorieux s’étire ; tu restes convaincue de ta supériorité. Il retire sa main ; tu fais mine de bouder un instant avant de venir glisser la tienne sur la bosse dressée de son pantalon. Tu ne la bouges pas, laisse la chaleur de son désir empoigner tes derniers efforts d’abstinence. Mais il te retourne et rompt ce contact bouillant par la force de ses bras. « T’es vraiment sûr que tu veux que je sois un grand frère là tout de suite frangine ? » C’est à ton tour d’éclater de rire avant de cracher, pleine de véhémence : « J’ai jamais voulu que tu sois mon frère, dois-je vraiment te le rappeler ? » Subtile frustration de t’être vue imposer la seul personne que tu aurais pu un jour juger « digne » de ta superbe. Les cercles tracés par tes reins qui ondulent doublent d’amplitude et tu te laisses crouler sous le rythme de la musique à danser. Il pose à nouveau ses doigts où tu l’avais guidé précédemment et tu laisses s’échapper un râle de plaisir. « Parce que je trouve que tu mouilles pas mal pour ton…frère » L’obscénité de ses propos brutalise ton cœur indécis et, là où précédemment tu avais été faible devant lui, tu préfères à présent lui montrer ce qu’il attend de toi : une futile fille de joie. Ta tête vient s’écrouler contre son épaule pendant que tu te dresses quelque peu vers son oreille avant de faire glisser ta langue le long de son cou. Son parfum pénètre l’essence même de ta cruauté et tu en souris, satisfaite. « Tu n’es pas mon frère, cesse avec ces inepties. Tu ne seras jamais rien de plus qu’un bâtard à mes yeux. » Tu n’essaies pas de justifier ton désir car tu sais que ce serait une cause perdue. Mais tu peux bien jouer l’inaccessible Hestia, tes gémissements se rapprochent, la chaleur qui s’empare de ton corps ne fait que de grimper et, sous ses doigts de maître : tu te laisses sombrer. Tu redeviens cette petite fille apeurée. Celle qui envoie paître la carapace qu’elle a pris tant de temps à former pourtant. Tu l’aimes et c’est évident. Sûrement pas comme un frère, ni comme un amant. Tu l’aimes comme un égal, comme celui devant lequel tu t’autoriserais certaines concessions ; toi, la reine des glaces, celle qui a vendu son âme au Diable depuis lors même de son adolescence. Arrivée au point de non retour, tu regrettes presque tes paroles précédentes. Mais voilà que ses mouvements cessent, qu’il reprend le jeu là où vous l’aviez laissé. « Alors autant pour moi j’ai dû me tromper. Ton prince t’attend là-bas. » La colère s’empare de ton être pendant que tu sens le moindre de tes membres bouillonner. Ta main prête à finir sa course contre sa joue t’ordonne de faire quelque chose, mais tu restes immobile, figée dans cette inacceptable frustration. « Ne rentres pas trop tard…sœurette. » Un sourire se dessine sur ton visage alors qu’il te tend la perche dont tu avais besoin pour t’en sortir. Tu viens déposer un baiser à la commissure de ses lèvres sans pour autant le faire durer avant de lâcher d’un air méprisant : « Et ? C’est tout ? Quel lâche tu fais, « frère ». » Un instant, une pause. Un regard qui tente de déceler une quelconque attention. Rien. Un murmure presque imperceptible : « J’y veillerai. » Tu rejoins alors le dit « prince » qu’il t’a désigné précédemment avant de te saisir violemment de sa main et de la loger là où Thanos avait posé la sienne précédemment avant de l’embrasser à pleine bouche. Les Moldus ne trouveront rien à redire. Tu es la reine ici et personne n’ose venir défier ta monarchie. Cependant, tu n’es pas tranquille. Et devant chaque mouvement de ton frère contre cette blonde incendiaire, tu n’as qu’une envie : l’étriper de tes propres mains avant de trinquer avec le nectar de son hémoglobine. Sombre insolente. Tu espères qu’il n’aille pas plus loin, qu’il ne joue pas avec tes nerfs. Car jamais tu n’as connu de telle passion qu’en ces quelques instants. Le ciel s’assombrit : c’est la tornade de ta furie qui menace.
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