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 erisaac ⊹ i can see all the fears you face

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Erika Fedorova

Erika Fedorova
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❖ INSCRIPTION LE : 17/01/2014
❖ HIBOUX ENVOYÉS : 166
❖ CÉLÉBRITÉ : natalie dormer ftw bitches.
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MessageSujet: erisaac ⊹ i can see all the fears you face   erisaac ⊹ i can see all the fears you face EmptyMar 21 Jan - 15:46





i can see every tear you've cried Like an ocean in your eyes All the pain and the scars have left you cold I can see all the fears you face Through a storm that never goes away Don't believe all the lies that you've been told

depuis la mort « accidentelle » de vladimir, isaac s’était installé presque à plein temps dans le manoir udinov. en tant que veuve et directement touchée par le décès de son mari, erika avait hérité de tous ses biens : immobiliers, comptes en banques, quelques villages russes qu’elle s’empresserait de vendre si jamais elle manquait de quoi que ce soit… bien qu’elle n’ait jamais manqué de rien, le fait d’être aujourd’hui indépendante de ses parents ou de sa propre réussite l’arrangeait grandement. de plus, avec la disparition tragique de vladimir, isaac pouvait passer dès qu’il le désirait, c'est-à-dire, dès qu’il avait du temps libre, c'est-à-dire, souvent. elle ne passait plus aucune nuit seule dans son lit, à redouter le lendemain. à présent, il l’accompagnait tous les soirs jusqu’à ce qu’elle trouve enfin un sommeil paisible, chose qu’elle n’avait plus expérimenté depuis qu’elle avait épousé vladimir, voir même les années qui avaient précédé. elle réapprenait à dormir sur ses deux oreilles, et tout ça, elle le devait à isaac. n’importe qui lui aurait dit, quelques années plu tôt, qu’elle finirait avec un gryffondor qu’elle avait connu à poudlard, se serait pris un sortilège douloureux dans les dents. et aujourd’hui, la voilà qui s’endormait aux côtés de ce qu’elle avait toujours plus ou moins ouvertement méprisé : un anglais. depuis toute petite, on lui avait expliqué qu’elle serait destinée à un russe de bonne famille, et que les autres ne seraient que de passage, là uniquement pour lui briser le cœur. cela faisait deux semaines que vladimir était mort, tous les mangemorts avaient décidé d’admettre que c’était l’œuvre d’un membre de l’ordre ou d’un gang illuégal russe, mais en tout cas, personne ne soupçonnait isaac. et encore moins erika. la pauvre erika qui avait pleuré comme une madeleine lorsque le corps de son époux avait été brûlé. une très bonne actrice, s’était moqué isaac alors qu’ils rentraient de la cérémonie.

« erika tu devrais… » elle ne prit même pas la peine de regarder son partenaire et leva sa baguette sur la moldue qui pleurnichait piteusement, agenouillée devant elle. un sourire tordit son visage. c'était grisant, cette sensation. juste avant de donner la mort. c'était ce qu'ils méritaient après tout. « avada kedavra ! » ce n’était pas la première qu’elle assassinait quelqu’un, et certainement pas la dernière. une petite routine, une manière comme une autre de détendre ses nerfs. et personne ne se posait la moindre question sur son comportement. c’était parfaitement normal que certains moldus disparaissent, après tout, la mort frappait tous les jours ! elle regarda le corps tomber en arrière, les yeux vides, la bouche entrouverte. c’était son boulot. haussant les épaules, elle s'avança comme si elle était chez elle jusqu'à la cuisine et agita à nouveau nonchalamment sa baguette. le four s'alluma immédiatement, illuminant la pièce alors plongée dans la pénombre. evan, son partenaire, la rejoignit juste à temps pour l’entendre lancer « fais gaffe, ça va exploser. » il eut un sourire en coin, à la limite du malsain. il n'était pas un mangemort, mais n'était pas totalement contre l'idée de tuer quelques moldus de temps à autres, approuvant l’idéologie de voldemort. alors il transplana jusqu'au ministère, très vite rejoint par erika. le lendemain, dans le journal, on annonçait encore un incendie suspect dans la banlieue londonienne. mais pour le moment, personne n’avait encore rien remarqué. erika rentra tard, ce soir-là, et elle retrouva isaac assis dans le canapé du salon udinov. la journée avait été longue et fatigante, comme souvent. autrefois, elle aurait redouté le moment de rentrer chez elle, mais à présent, elle n'attendait plus que ça. se débarrassant de sa veste, de ses chaussures et de son pantalon, elle s'avança jusqu'au salon où le feu crépitait dans l’âtre. il faisait bien chaud et elle ne voyait pas pourquoi elle devrait porter plus de vêtements que nécessaire. ca faisait longtemps que la pudeur n’existait plus entre les deux sorciers. ainsi gardait-elle pour seul rempart à sa nudité, sa chemise blanche. « la journée a été plutôt molle. deux moldus. » lança-t-elle comme si elle parlait d’un bagatelle. ils avaient instauré une sorte de compétition, se battant pour savoir qui tuerait le plus de gens : nés-moldu, moldus, sang-mêlés, tous y passaient. mais avec le meurtre vladimir, erika avait du accepté qu'isaac avait beaucoup d'avance sur elle. s’installant, les jambes croisées en tailleurs, elle tourna la tête pour observer le visage fatigué d’isaac. la semaine avait été difficile. avec la mort de vladimir, des dizaines de mangemorts étaient venus lui présenter leurs condoléances au manoir même, obligeant son amant à se cacher. s’appuyant avec son coude sur le dossier du divan, elle se pencha sur le jeune homme et lui sourit. « je me rattraperai demain. » elle ponctua sa phrase d’un sourire en coin, un brin moqueur. finalement, elle se redressa et elle planta un baiser passionné sur les lèvres du sorcier en se collant à lui, roulant stratégiquement du bassin. ils n'avaient pas eu besoin de beaucoup de temps pour s'habituer l'un à l'autre et aujourd'hui ils se connaissaient -physiquement du moins- par coeur. passant ses bras autour de son cou, elle l'attira contre elle, ses doigts s'accrochant dans ses cheveux, sa langue se glissant dans sa bouche alors qu'elle le laissait prendre le contrôle. il eut vite fait de la faire passer son lui, sans pour autant s'écarter plus que nécessaire. l'habitude et l'expérience acquise leur offrait une dextérité particulière lorsqu'ils étaient ensemble. « tu m'as manqué. » murmura-t-elle, à bout de souffle, entre deux baisers enflammés, sentant que le peu de vêtements qu'elle portait encore ne tarderait pas à tomber sur le sol. en attendant, elle fit passer le pull d'isaac au dessus de sa tête, révélant son torse finement musclé -il était joueur professionnel après tout- complètement différent de celui de vladimir. effaçant très vite cette vieille image repoussante de son esprit, erika lâcha un gémissement plaintif lorsqu'il commença à embrasser son cou, l'un des endroits où elle était particulièrement sensible. mais ça, seul lui le savait.


Dernière édition par Erika Fedorova le Sam 22 Fév - 16:25, édité 1 fois
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Isaac Flint

Isaac Flint
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❖ INSCRIPTION LE : 18/01/2014
❖ HIBOUX ENVOYÉS : 79
❖ CÉLÉBRITÉ : aaron tveit.
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MessageSujet: Re: erisaac ⊹ i can see all the fears you face   erisaac ⊹ i can see all the fears you face EmptyDim 16 Fév - 19:25





play.

Isaac poussa un long soupire de soulagement, l'eau chaude avait détendu le moindre de ses muscles crispé et courbaturé par les nombreux entrainement qu'il avait eu en ce début de semaine. Même si l'homme revenait cassé à la maison après chaque entrainement journalier, il ne s'en plaignait jamais. Voler était sa plus grande passion et vivre de son rêve sa plus grande fierté. Alors qu'Isaac venait à peine de souffler sa trentième bougie, il avait entendu certains chuchotis ; il se faisait vieux. Il n'était pas rare en effet que dans le monde du Quidditch les joueurs soient très vite à la retraite et chacun le savait, Isaac ferait un parfait recruteur ou sponsor mais, l'homme ne pouvait empêcher un rire sarcastique de franchir ses lèvres lorsqu'il entendait ses proches ou même ses fans dire qu'il devrait peut-être songer à une reconversion. Car Isaac était dans la fleur de l'âge, bien dans son corps et dans sa tête et si ses entraînements l'épuisaient autant c'était uniquement parce qu'il éprouvait le besoin vital de se dépasser encore et toujours en frapper toujours plus fort les cognards à l'aide de sa précieuse batte. Sa main vint chasser la buée qui s'était déposée sur le miroir alors qu'un léger sourire en coin vint étirer ses lèvres, son corps finement musclé et débordant de vitalité présageait encore de longues années à balancer des cognards à tout bout de champs. Avec un dernier sourire, Isaac se détourna de son reflet dans la glace et s'habilla rapidement.

En moins de cinq minutes, il était installé dans le canapé qui trônait au milieu du salon Fedorov, la gazette du sorcier à la main. Même si Isaac avait choisi un métier de mouvement et d'action, il n'en restait pas moins intéressé par la politique, la situation économique du pays et prenait toujours un grand plaisir à lire le journal sorcier. Une heure s'écoula durant laquelle il lut confortablement installé alors qu'un feu qu'il avait allumé lorsqu'il venait tout juste de rentrer crépitait dans l'antre de la cheminée et diffusait ainsi une douce chaleur dans toute la pièce. Une heure sans que le moindre sentiment de gêne ou de malaise ne naisse en lui. Alors que le maître du manoir gisait maintenant sous dix mètres de terre au fond du jardin, Isaac passait ses journées et ses nuits au manoir Fedorov. Petit à petit, ses habits trouvaient une place dans les armoires, et sa brosse à dent se tenait maitenant dans un petit verre à côté de celle d'Erika et jamais le moindre remord ne venait ébranler la nouvelle vie qu'Erika et Isaac s'étaient construit depuis qu'Isaac avait assassiné sans une once d'hésitation le mari de son amante. Il pouvait désormais vivre en toute légitimité dans le manoir, ou presque puisqu'il arrivait encore que quelques camarades mangemorts viennent rendre visite à cette pauvre veuve larmoyante qu'Erika jouait à la perfection. A cette pensée, un sourire narquois naquit sur les lèvres de l'homme. Au même instant, un cliquetis se fit entendre dans le couloir, signe qu'Erika était rentrée. Isaac eut le temps de plier avec soin son journal et de le déposer sur la petite table basse qui lui faisait face avant qu'Erika ne débarque dans le salon avec pour seuls habits sa chemise dont les boutons n'étaient pas tous fermés. Les deux amants connaissaient maintenant leur corps par coeur, comme s'ils ne faisaient plus qu'un et pourtant, Isaac fut durant une fraction de secondes déstabilisé face aux charmes de la belle blonde. « La journée a été plutôt molle. Deux moldus. » Murmura-t-elle taquine en se collant lentement contre Isaac qui dut prendre une grande inspiration pour reprendre un tant soit peu de contenance. Son sourire s'étira et un rapide calcul lui permit de s'assurer qu'il était toujours en tête de leur compétition. Le meurtre de Vladimir lui avait valu au moins cinquante points et ce n'est pas quelques moldus qui permettraient à Erika de prendre la tête de sitôt. « Il va te falloir utiliser un nombre incalculable de sorts impardonnables pour espérer un jour me rattraper chérie. Le meurtre de Vladimir valait autant de point que son poids. » Un sourire franc étira les lèvres du jeune homme creusant ainsi deux fossettes enfantines dans ses joues. « Je me rattraperai demain. » Isaac ouvrit la bouche pour répondre qu'un jour ne serait pas suffisant mais Erika le devança en plantant un baiser passionné sur ses lèvres. Il n'en fallut pas moins pour que l'homme oublie le sujet même de la conversation qu'ils avaient ou même le nombre de points qu'il cumulait. Sans plus réfléchir, il se laissa guider par ses sens et attira la jeune femme à lui. Machinalement, comme si leurs pensées étaient reliées, les deux amants s'allongèrent sur le divan. Isaac défit un bouton de la chemise d'Erika lorsque celle-ci le souffle court murmura faiblement. « Tu m'as manqué. » Isaac voulut lui répondre qu'elle aussi, elle lui avait manqué, terriblement même, que chaque heure qu'il vivait séparé d'elle il ne pouvait s'empêcher de s'inquiéter. Erika était une femme forte et il le savait mais le jeune homme ne parviendrait jamais à chasser les images du corps de sa belle mutilé et meurtrît par les coups de l'ivrogne qui lui servait alors de mari de son esprit. Il n'arrivait toujours pas à se faire à l'idée qu'elle était maintenant en sécurité, avec lui. Il se contenta d'un grognement en réponse. Erika lui fit bien rapidement enlever le pull qu'il avait enfilé à la sortie de la douche alors que les lèvres du jeune homme se frayèrent un chemin jusqu'au cou d'une incroyable blancheur d'Erika. Leurs caressent qui s'étaient d'abord faites douces et langoureuses s'étaient transformées en une étreinte bestiale. D'un geste empressé, Isaac déboutonna l'entièreté du chemisier d'Erika et l'envoya à quelques mètres sur le sol. Les idées embrouillés et les sens en affut, Isaac colla un peu plus son corps à celui d'Erika, nouant les jambes de la bonde à sa taille. « Toi aussi... énormément. » Parvint-il à murmurer d'une voix rauque avant de se laisser aller, emporté par les sens, le désir et l'amour qu'il éprouvait pour Erika. Happés par le désir, les deux amants n'entendirent par la sonnette retentir, ni même la porte se refermer. C'est le cri de surprise que poussa le frère d'Erika en entrant dans le salon qui les éloignèrent l'un de l'autre. D'un bon, Isaac se releva et chercha machinalement sa baguette du regard. Son coeur rata un battement lorsqu'il se souvint l'avoir laissée dans la salle de bain. Rapidement, il balaya la pièce du regard et ses yeux s'arrêtèrent sur le rebord de la cheminée où trônait la baguette d'Erika. D'un pas lent, prudent, Isaac glissa tel un serpent et se rapprocha de la cheminée, elle n'était plus qu'à deux mètres de lui mais le jeune homme le savait, s'il se faisait ne serait-ce qu'un seul mouvement brusque, il irait rejoindre Vladimir au fond du jardin. Lentement, il releva la tête et vit qu'Erika s'était postée devant lui formant ainsi un repart protecteur entre lui et son frère. Il l'a saisi par le poignet et la tira contre lui pour l'écarter du fils Fedorov qui venait de dégainer sa baguette. « Eloigne-toi Erika, s'il te plaît. » Sa voix était douce mais ferme, son ton assuré. Qu'importe la situation, Isaac ne perdait que rarement le contrôle et la peur et le stress étaient des sentiments qu'il ne ressentait presque jamais. C'est sans doutes cette tendance à n'avoir peur de rien, se croire invincible et son arrogance légendaire qui lui fit murmurer un « Bonsoir Matthias. » ponctué d'un léger sourire presque ironique.


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MessageSujet: Re: erisaac ⊹ i can see all the fears you face   erisaac ⊹ i can see all the fears you face EmptySam 22 Fév - 18:39





i can see every tear you've cried Like an ocean in your eyes All the pain and the scars have left you cold I can see all the fears you face Through a storm that never goes away Don't believe all the lies that you've been told
Elle n’avait jamais pensé qu’un jour, elle pourrait vraiment faire confiance à un homme. Depuis toutes petite, la gente masculine n’avait rien voulu faire d’autre que la détruire, la rabaisser à son rang de femme. Son père l’avait ignorée, son frère méprisée, son mari complètement brisée. Si Isaac n’était pas arrivé dans sa vie, elle aurait sans doute développé une haine sans précédent envers les hommes. Oui mais voilà, son preux chevalier avait fini par arriver, si l’on pouvait le qualifier ainsi. Parce que le preux chevalier avait tout de même pas mal de sang sur les doigts, que ses vêtements étaient plus noirs que blancs et son fidèle destrier n’était rien d’autre qu’un balai volant. Pourtant, il était son sauveur. Elle frotta son nez dans son cou alors qu’il commençait à la déshabiller habilement, ses gestes rendus fluides par l’habitude. Ses mouvements se firent plus vifs et secs, un brin autoritaires, lorsqu’il la fit basculer sous lui, l’obligeant à nouer ses jambes autour de son bassin. Il était bien le seul à oser prendre le pouvoir sur elle, c’était sans doute parce qu’ils avaient la même force magique et qu’ils s’équilibraient parfaitement, que leur rapport de force avait été effacé depuis longtemps. Il l’embrassa longuement, laissant échapper un « Toi aussi... énormément. » qui la fit sourire tandis qu’il descendait le long de son cou blafard, y déposant des baisers enflammés. Le temps passa à une vitesse vertigineuse et il ne leur restait plus que leurs sous vêtements, déjà à moitié arrachés, lorsqu’un cri retentit derrière le canapé. Erika qui était résolument coincée sous Isaac et ne voyait donc strictement rien. Le sorcier se releva subitement, la laissant libre de ses mouvements. Le vide qu’il laissa derrière lui la fit frissonner et elle grogna en se relevant et pâlit à vue d’œil en tombant nez à nez avec son frère. « Matt… » Sa voix n’était qu’un murmure rauque, qu’il n’entendit certainement pas, trop occupé à dévisager Isaac avec un regard noir. En parlant d’Isaac, ce dernier s’était reculé discrètement vers la cheminée où Erika avait laissé sa baguette. Matthias reporta son attention sur sa sœur avant de froncer les sourcils d’un air mécontent. S’ils s’en sortaient, ils allaient au devant de gros, très gros problèmes. Pour beaucoup, elle était Erika, la pauvre veuve de Vladimir qui souffrait de la perte de son mari, pour le reste, elle était une sorcière dangereuse qui jouait avec les limites de la folie. Isaac était le seul qui avait droit à la véritable Erika, celle qui se trouvait sous cette couverture de fausse assurance. Instinctivement, elle s’était placée entre la baguette tendue de son jeune frère et la sienne, tenue par son amant, bien décidée à éviter un affrontement inutile. Cependant, Isaac semblait en avoir décidé autrement. Il posa ses doigts sur son poignet, l’attirant contre lui, l’éloignant par la même occasion de Matthias. « Eloigne-toi Erika, s'il te plaît. » Sans qu’elle ne se l’explique, elle savait qu’elle devait lui obéir. Après tout, elle était sensée lui faire confiance non ? Elle ne pouvait toutefois pas empêcher son estomac de se serrer et sa gorge de se nouer. Elle ne doutait pas de la puissance d’Isaac mais Matthias n’était pas n’importe quel sorcier. Entrainé en Russie, Mangemort convaincu, il n’hésiterait pas à les abattre sur le champ s’il en avait l’occasion. Ce qui n’effrayait évidemment pas l’ancien Gryffondor « Bonsoir Matthias. » On pouvait dire ce que l’on voulait, Isaac avait cette prestance incroyable qui l’impressionnait, même elle. Pourtant, elle n’ignorait pas qu’il ne s’agissait que d’un masque, mélangé à une bonne dose d’impulsivité. Mordillant sa lèvre inférieure, elle songea à chercher la baguette manquante de leur couple mais réalisa très vite qu’elle n’avait pas la moindre idée d’où elle se trouvait et qu’elle risquait la mort si elle bougeait trop. Le combat opposerait donc son frère à son amant sans qu’elle ne puisse faire quoi que ce soit… Non, elle ne les laisserait pas faire, Matthias ne détruirait pas encore une fois sa vie, c’était hors de question ; elle ne perdrait pas Isaac maintenant qu’elle pouvait enfin vivre en pais avec lui. « Flint, j’aurais dû me douter que tu sautais ma sœur. » Erika leva les yeux au ciel. Il n’avait malheureusement pas gagné en politesse depuis la dernière fois qu’elle lui avait parlé. Vulgairement russe, si l’on pouvait dire. Il se tourna alors vers la jeune femme, la regardant de haut en bas « Et toi, tu déshonneur notre famille… » « Si les Fedorov avaient ne serait-ce qu’une once d’honneur, ça se saurait, Matthias. » Marmonna-t-elle avec un sourire ironique. S’il y avait bien quelqu’un qui la connaissait mieux que n’importe qui, après Isaac, c’était son frère. Il portait avec fierté le nom de sa famille, alors qu’Erika les haïssait profondément. Peu de gens s’en rendaient compte, cependant. Il n’avait toujours pas bougé, gardant la principale menace droit dans son champ de vision, oubliant presque Erika. « J'espère que tu ne penses pas qu'elle t'aime, Flint... Tu risquerais d'être déçu » « Ferme-la » Il sourit, ce sourire insupportable qui lui donnait envie de le gifler. Finalement, il haussa les épaules, ouvrant la bouche, comme s'il allait ajouter quelque chose, une dernière recommandation pour Isaac sur la dangerosité de son aînée. A la place, il leva sa baguette à une vitesse impressionnante. Mais Erika le connaissait, et savait ce qui allait suivre avant même qu'il ne prononce les deux mots fatidiques. « AVADA KEDAVRA » « Non ! » Elle ne réfléchit pas lorsqu'elle se jeta en plein sur Matthias, les bras tendus pour faire dévier sa baguette. La jeune femme tomba en plein sur son frère, le faisant basculer sur le côté, l'entraînant dans sa chute. Il laissa tomber sa baguette au passage qui roula à proximité du canapé derrière lequel se tenait toujours Isaac. Se roulant sur le sol comme deux animaux, les deux Fedorov cherchaient à atteindre un point faible, n'importe lequel. Mais physiquement, Matthias était bien plus fort qu'Erika qui avait toujours eu comme qualité son intelligence. Il se retrouva très vite au dessus de sa soeur, complètement incapable du moindre mouvement, ses deux mains nouées autour de son cou dans l'espoir de l'étouffer. Elle suffoquait jusqu'à ce qu'il resserre encore son emprise sur sa gorge nue. Il souriait, visiblement heureux de son petit effet. Tout s'était déroulé trop vite pour qu'Isaac ait pu faire le moindre mouvement, mais il n'était pas encore trop tard... A moins que le sortilège ne l'ait touché ? Le mur du fond s'était effondré, c'était ce qu'elle en déduisait, d'après le fracas qui avait retenti quelques secondes plus tôt. Elle n'en voulait même pas à Matthias d'avoir explosé cette partie de la maison, après tout, le tableau accroché là était hideux. Une arrière grande tante de Vladimir, si elle se souvenait bien. C'était une étrange pensée qui l'habitait donc alors que sa vision se brouillait, son coeur battant à tout rompre, sa poitrine se soulevant faiblement, sa bouche entrouverte à la recherche d'air. Ses doigts relâchèrent finalement ses doigts autour de ceux de Matthias alors qu'elle perdait connaissance.
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