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 maddas ⊹ love the way you lie

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tell me who you are

Dorcas Meadowes

Dorcas Meadowes
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❖ INSCRIPTION LE : 04/01/2014
❖ HIBOUX ENVOYÉS : 668
❖ CÉLÉBRITÉ : crystal reed.
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MessageSujet: maddas ⊹ love the way you lie   maddas ⊹ love the way you lie EmptyVen 17 Jan - 19:48






La vie n’était pas un long fleuve tranquille. Un fleuve, peut être, mais tranquille, surement pas. Et surtout pas par les temps qui courraient. Les souffrances, la guerre. Plus rien n’allait. Et certainement pas dans sa tête. C’était pire que le plus affreux des champs de bataille moldu que l’on puisse s’imaginer. Une sorte de débâcle indescriptible qui la menait aux limites de la raison, la faisant lentement tomber dans la folie. Perdue, jetée aux vents de la guerre, Dorcas n’était plus qu’une brindille que l’on ballottait, engagée dans une lutte sur laquelle elle n’avait aucun contrôle. Mais avait-elle seulement contrôlé quoi que ce soit un jour ? Non. Ni son image, ni sa personnalité, encore moins ses relations et ses sentiments. Rien. Elle n’était rien, plus rien, elle n’avait jamais rien été, ni pour elle ni aux yeux des autres. Elle était vide, le néant. C’était comme si elle n’avait jamais existée. Qu’elle soit là ou non, les gens continueraient à mourir à cause des Mangemorts. Ce même groupe qui lui avait arraché le seul ami qu’elle avait réussi à se faire au sein des Serpentards. Elle ne pouvait s’empêcher d’y penser. A son regard menaçant et son ton impérieux lorsqu’il tentait de l’inviter. Comme au bon vieux temps. Une belle connerie, illusoire. Toute leur relation était basée sur une impression d’entente qui n’avait jamais été vraie, encore moins sincère. Elle détestait les Mangemorts et leurs idées, elle détestait les Serpentards, les sang-purs, elle détestait Regulus et les Black en général. On aurait pu tous les mettre dans le même sac et le jeter à la mer, c’aurait été mieux. Ils étaient tous les mêmes, des êtres affreux, odieux. Alors pourquoi était-elle chez l’un d’eux ? Le matin même elle avait reçu l’habituel papier bleu, lui annonçant qu’elle n’aurait pas à rentrer chez elle ce soir la. Signé d’un grand M, une grande lettre aux angles pointus, majestueuse et gracieuse à la fois. Dessinée d’une main de maître. Et elle se trouvait là, assise au pied d’un arbre, le regard perdu dans le ciel où Maddox volait tranquillement. Elle avait posé son balai dans l’herbe, le laissant à quelques pas d’elle histoire de le reprendre lorsque l’envie se ferait sentir. Mais elle avait assez volé pour aujourd’hui. Le vent soufflait tranquillement dans la plaine anglaise et ébouriffait ses cheveux. Elle soupira. Finalement, leur petit arrangement n’était pas si malsain que ça pas vrai ? Même si c’était sa vie qui était en jeu, elle ne trouvait pas la compagnie du Mangemort si désagréable que ça, voir même plus agréable que celle de Regulus.  Elle se détesta de penser une chose pareille. Enfourchant son balai, elle rejoignit le jeune homme dans les airs, bien décidée à ne pas trop penser pour le moment.

Tout s’était passé très vite. Elle ne savait pas pourquoi, ni comment, ils avaient commencé à lever la voix. Ou en tout cas il l’avait fait. Elle n’avait fait qu’innocemment suivre le mouvement, se défendant comme elle pouvait. Et puis sa main était partie, droit dans son visage, la figeant sur place. La haine qui brillait dans son regard, c’était une expression qu’elle n’oublierait jamais. Choquée, bouleversée, elle se contenta de le fixer, le regard vide. Il ne lui avait pas particulièrement fait mal, bien que la douleur qui affluait depuis sa joue lui disait le contraire. Passant sa main sur la peau rougie, elle fusilla le Mangemort du regard et sans un mot, lui tourna le dos. Ou était donc la sortie ? Elle avait appris à connaitre chaque recoin du manoir Goyle sur le bout des doigts, à force. C’était depuis qu’elle avait quitté l’école, presque six mois qu’elle venait tous les deux jours ici. C’était devenu son quotidien. Le visage blafard de Maddox, son sourire ironique, sa voix douce et ferme. C’était lui qui lui avait appris à voler. C’était aussi lui qui lui avait fait le plus mal. Evidemment qu’il était destiné à rejoindre les Mangemorts, à quoi pensait-elle ? Qu’elle représentait assez pour qu’il ne l’abandonne pas ? La bonne blague. Malgré les quelques lettres échangées pendant le reste de sa scolarité, ils n’étaient pas restés suffisamment proches. Dévalant les escaliers qui menaient à la porte d’entrée, elle sentit comme un second sentiment de trahison, encore plus fort que celui qu’elle avait ressenti lorsqu’il lui avait montré sa marque avant de la menacer de la dénoncer si elle ne lui obéissait pas. Elle n’était qu’un objet à ses yeux, c’était clair à présent. Ce n’était pas la première fois qu’il lui hurlait dessus, il l’avait menacée, insultée, sous le coup de l’émotion, mais jamais, ô grand jamais, il n’en était venu aux mains. Aujourd’hui, il avait dépassé les bornes. Elle ne pouvait plus supporter la trahison. C’était pire encore qu’être pourchassée par les Mangemorts. Alors elle rompait leur contrat sans aucun regret. Pourtant, dans sa tête, elle ne vit pas le soulagement, mais plutôt ce sur quoi elle tirait un trait. Ils avaient été sacrément proches, depuis qu’ils s’étaient rencontrés. Son sourire en coin, le pétillement dans ses yeux, la fossette qui se creusait sur sa joue. Elle les connaissait par cœur. Et au fil des années, elle avait appris à l’apprécier malgré ses nombreux défauts. Pire encore, malgré son nouveau gout pour la torture, elle en était venue à se confier à lui. Ils étaient devenus amis. Mais les amis ne se frappaient pas. Ca, c’était quelque chose qu’elle savait, bien que n’étant pas très douée en relations humaines. Alors lorsqu’elle sentit ses doigts se posèrent sur la peau nue de son poignet, elle se figea, faisant volte face. Elle sentit son coeur se serrer, le regard voilé par des larmes qu’elle n’avait même pas remarquées. Sans prendre la peine de les essuyer, elle sortit sa baguette, la pointant sur Maddox et se dégagea. « J’en ai marre de toi, de tout ça. » Sa voix déraillait plus qu’elle ne l’aurait voulu. Le gout amer de la trahison restant en travers de sa gorge, elle ajouta. « Je te hais, Maddox, t’es qu’une ordure ! Je vois même pas pourquoi je reste ici, alors vas-y, va me dénoncer, je m’en fiche complètement ! Si ca se trouve c’est Regulus qui viendra me tuer lui-même, histoire que tu sois vraiment content ! » Elle savait qu'il était au courant pour ce qu'elle avait pensé ressentir à l'égard du jeune Black. Encore une illusion, tout comme leur propre relation. Et on se demandait encore pourquoi elle détestait les gens ? Elle ponctua sa tirade d’un regard noir et franchit le seuil de la porte, hâtant le pas histoire qu’il ne la rattrape pas.
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MessageSujet: Re: maddas ⊹ love the way you lie   maddas ⊹ love the way you lie EmptySam 18 Jan - 18:36


it's like I'm huffing paint and I love it the more I suffer, I suffocate and right before I'm about to drown, she resuscitates me,
she fucking hates me and I love it.

Qu’est-ce qu’il a fait ? Il n’arrive même pas à remettre ses pensées en place. Evidemment qu’on ne lui dit pas simplement de la fermer à Dorcas, elle n’est pas du genre à écouter. Mais de là à la gifler… Maddox sent son ventre se tordre d’un coup et ses doigts se serrent en poing, violemment. C’est un imbécile. Il ne se rend jamais compte à quel point il est odieux, comme il va trop loin avec Dorcas, comme elle subit toutes ses mauvaises humeurs. Ses coups maintenant ? Pitoyable. Et il n’a pas fallut longtemps à la brune pour lui tourner le dos, s’échapper. Qui lui en voudrait ? Mais c’est là où le poids de la culpabilité frappe le plus : c’est quand elle part. Quand elle le laisse seul et qu’il veut d’elle, plus encore. Elle a quitté la pièce et elle a emporté son parfum avec elle, son regard qui aurait pu le flinguer sur place. Quel con. Et son corps, masse inerte, reprend un semblant de vie lorsque les pensées affluent. Enfin, une seule : la rattraper. Ne pas la laisser partir comme ça. Ses jambes l’amènent dans le couloir, elle doit connaître la sortie, il ne doit pas… c’est quoi ce qui claque dans son esprit ? La perdre. C’est terrifiant. Maddox redevient vide en un claquement de doigt, il a l’impression de se perdre, il ne reconnaît plus son chez-soi, ne se reconnaît même pas lui-même.
Il y a un éclat, c’est la lune qui se reflète sur sa peau pâle, elle se tient juste là, prête à partir. Sans même réfléchir plus longtemps, il réduit la distance entre eux, ses doigts se nouent doucement autour de son poignet. C’est si fragile. Elle peut se dégager facilement, le briser même lui, il ne s’en rend pas compte, c’est une tornade qui retourne tout sur son passage, et elle n’en a peut-être pas conscience. Et Dorcas se retourne, c’est comme si on vient de le frapper en plein dans le ventre, ça lui coupe le souffle l’espace d’un instant, il oublie même comment respirer. Elle pleure. Et toi, Maddox, t’es l’homme le plus idiot du monde. Sa baguette est pointée sur lui, elle se dégage finalement. S’éloigne. Maddox sent sa main trembler. « J’en ai marre de toi, de tout ça. » Il ne veut pas entendre la suite, il sent les mots terribles qui vont tomber, il sait qu’il a foiré, il ne veut juste pas l’entendre. « Je te hais, Maddox, t’es qu’une ordure ! Je vois même pas pourquoi je reste ici, alors vas-y, va me dénoncer, je m’en fiche complètement ! Si ca se trouve c’est Regulus qui viendra me tuer lui-même, histoire que tu sois vraiment content ! » Elle aussi est une imbécile à dire ce genre de choses, à oser penser ça.
Elle passe la porte. Un serpent se dresse en Maddox, prêt à attaquer, il siffle contre son oreille, c’est terrifiant. Son poing tremble sous la colère. Le mangemort n’attend pas une seule seconde, il rattrape rapidement Dorcas, mais cette fois il se place devant elle et la fait reculer contre le mur derrière, c’est à peine s’il remarque qu’il pleut. « C’est quoi ton problème, à dire ce genre de trucs ? » Un grondement s’échappe de ses lèvres alors que son poing s’abat contre le mur juste à côté de Dorcas, ses yeux bleus résolument fixés dans les siens. Il n’a jamais vu ça chez elle, non. Il n’est pas habitué à tant de haine d’un coup, pas de sa part. Et cette différence l’effraie. « Tu dois rester avec moi, parce que sinon, je… » Suis perdu. Le poing se détend pour ne laisser que les doigts se poser contre le mur. Il sent enfin la pluie qui lui tombe dessus, le glace jusqu’aux os, et pourtant son cœur est un volcan, tumultueux. « … je risque de perdre la tête, ok, ‘Cas ? » Et il se rappelle de la baguette de la jeune femme, après tout elle est toujours tendue entre eux, comme pour imposer une barrière, pour l’empêcher de faire un geste de plus. L’empêcher de l’approcher ou de la toucher. De la gifler. Bordel. Une goutte tombe en plein sur  sa nuque mais il n’est pas vraiment sûr de frissonner pour ça. Plutôt pour ce qu’il perd, ce qui s’échappe entre ses doigts comme de la fumée. Le sourire de Dorcas quand il a fait quelque chose qui lui plaît.
Même  s’il prend appuie sur ses doigts pour s’éloigner un peu, Maddox est quand même proche de la jeune femme, assez pour sentir son souffle sur lui, assez pour se prendre un sortilège en plein dans les dents. « Je suis désolé. » murmure-t-il en redressant son regard sur elle, la trace rouge sur son visage lui rappelle l’imbécile qu’il est et il ne peut s’empêcher de laisser un rire, nerveux, passer ses lèvres. « Putain, Dorcas, excuse-moi. » Les doigts de sa main libre se relèvent, prêt à toucher sa peau mais il s’interrompt presque aussitôt dans son geste, la main à mi-chemin. La baguette. « Tu peux me lancer un sortilège, tout ce que tu veux même, un doloris, un crucio, j’en ai rien à foutre. » Elle ne doit juste pas partir.


Dernière édition par Maddox Q. Goyle le Lun 20 Jan - 15:17, édité 1 fois
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Dorcas Meadowes

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MessageSujet: Re: maddas ⊹ love the way you lie   maddas ⊹ love the way you lie EmptyDim 19 Jan - 19:09


elle n’eut pas à attendre très longtemps avant qu’il la rattrape. malheureusement. il était plus grand qu’elle, c’était injuste. ses jambes étaient plus longues et plus rapides. elle accéléra, mais elle savait pertinemment que c’était inutile, qu’elle ne s’échapperait pas. après tout, maddox était un serpentard, ambitieux, perfide. il obtenait toujours ce qu’il voulait. mais elle aussi. et elle se jura qu’elle ne reviendrait jamais. jamais ici, quitte a perdre la vie en cours de route, elle ne reverrait plus jamais mad, elle ne le considérerait plus jamais comme un ami ! même les black n’avaient pas osé lever la main sur elle. même les pires ordures de son entourage. alors que ça soit son ami de toujours, celui qui lui avait appris à voler, qui l’avait frappée pour la première fois… elle passa le dos de sa main sur son visage, effaçant les larmes qui coulaient sur ses joues. pourquoi s’était-elle laissée allée en sachant pertinemment qu’il la rattraperait et qu’il verrait ce qu’il provoquait au plus profond d’elle ? un pas, deux pas. elle l’entendait qui se hâtait derrière elle deux enjambées et il serait devant elle. un. deux. c’est à ce moment qu’elle remarqua qu’il pleuvait et que peut être, il ne verrait pas ses larmes. pourtant, elle n’était pas rassurée pour autant. a peine l’eut-il dépassée qu’il l’obligea à reculer, la bloquant contre le mur froid de la vieille bâtisse. « c’est quoi ton problème, à dire ce genre de trucs ? » son problème ? son problème c’était qu’il abusait d’elle et de sa confiance pour passer ses nerfs mis à rude épreuve. et ce n’était pas comme si c’était occasionnel. de plus, il était furieux. la rage brillait dans ses yeux et elle sursauta lorsque son poing s’abattit juste à côté de son oreille dans le mur. il avait eu plus mal qu’elle, mais c’était dorcas qui avait eu le plus peur. et si le prochain coup de la sorte était pour elle ? elle n’osa pas détourner le regard qu’elle riva dans celui du jeune homme. « tu dois rester avec moi, parce que sinon, je… » sinon il ? il n’aurait plus de punching-ball, quel dommage ! la pluie leur dégouline dessus et il ne semble pas prêt à la laisser partir. elle soupira bruyamment et déglutit difficilement. « … je risque de perdre la tête, ok, ‘cas ? » ah, oui. il avait besoin de calmer ses nerfs sinon ils le rendaient fou. ca se tenait. et comment osait-il utiliser son surnom ? celui qu’il utilisait à l’époque où ils étaient encore amis. en attendant, elle n’était pas particulièrement inspirée par le statut de victime particulière de maddox. elle tenait toujours sa baguette entre ses doigts mais l’avait légèrement abaissée. etait-elle prête à l’agresser ? non, bien sur que non, elle tenait encore un peu à lui, au fond. on n’oubliait pas comme ça une personne qui avait compté, même si c’était un sentiment bancal. « je suis désolé. » ouais, c’est ça. elle secoue la tête de gauche à droite, lentement. « putain, dorcas, excuse-moi. » « arrête-toi là, ça vaudra mieux. » il insistait en plus de ça ? elle remarqua sa main légèrement levée, prête à toucher sa peau. sans violence pourtant, à parement. puis son regard se pose sur la baguette toujours tendue entre eux. il s’immobilise, se fige. « tu peux me lancer un sortilège, tout ce que tu veux même, un doloris, un crucio, j’en ai rien à foutre. » elle inspira longuement. que faire ? que dire ? il semblait vraiment désolé. mais elle avait devant elle un serpentard, un mangemort de surcroît. et aucune personne sensée n'accorderait sa confiance à un être aussi abjecte qu'un serviteur de voldemort. mais elle n'était pas sensée. pour une fois seulement, elle devrait l'être. même si cela lui brisait le coeur. dorcas rangea sa baguette dans la poche arrière de son jean, prête à la dégainer si jamais il décidait qu'il était plus prudent de la faire taire. la main du jeune homme, laissée en suspend entre les deux corps retomba le long de son torse et elle croisa ses bras sur sa poitrine, toujours coincée entre le mur et son ancien ami. « tu comptes rester sous la pluie encore longtemps ? on va attraper froid. » elle avait dit ça parfaitement sérieusement. pour plaisanter, remus avait un jour dit qu'elle avait l'esprit maternel. sauf qu'on ne devenait pas mère toute seule, pas vrai ? elle ne pouvait pas se décoller du mur, la proximité entre les deux sorciers se faisant pourtant de plus en plus gênante en ce qui la concernait. elle commença à frissonner, le froid la mordant. ses vêtements devaient être trempés, et elle aurait du mal à donner des explications aux membres de l'ordre qui lui feraient remarquer qu'elle était dégoulinante de pluie alors qu'elle devait rester chez elle. il se décolla légèrement, lui laissant finalement un peu de place pour qu'elle puisse respirer sans sentir sa poitrine frôler son torse. les bras le long du corps, trempé jusqu'aux os, il ne lui avait jamais paru aussi vulnérable. un étrange sentiment de pitié la prit. c'était comme si la balance s'était inversée et qu'elle était devenue celle qui menait la danse. mais elle n'était pas de celles qui en profitaient. soupirant encore une fois, elle fit un pas en avant, hésitant quelques secondes avant de prendre les doigts gelés de maddox entre les siens. « allez viens. » il lui lança un regard et elle l'entraîna à l'intérieur du manoir, jusqu'au salon où le feu crépitait dans l'âtre. ils avaient passé de longues soirées ici à parler de tout et de rien, à lire en silence. elle sourit au jeune homme et haussa les épaules, s'asseyant devant le feu, ôtant son chemisier trempé pour le faire sécher. « ça te dérange si je t'emprunte un truc à mettre ? » elle tourna son visage vers le sorcier, toujours debout derrière elle. « j'aimerais bien avoir une mort digne, parce que succomber des suites d'un rhume, on a vu plus héroïque, pas vrai ? »
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MessageSujet: Re: maddas ⊹ love the way you lie   maddas ⊹ love the way you lie EmptyLun 20 Jan - 15:20

it's like I'm huffing paint and I love it the more I suffer, I suffocate and right before I'm about to drown, she resuscitates me,
she fucking hates me and I love it.

« arrête-toi là, ça vaudra mieux. » Maddox sent son cœur louper un battement. Bien sûr, à quoi il s’attendait ? Elle n’allait pas tomber dans ses bras en le pardonnant. Non, sur ce coup là il a foiré, complètement, et Dorcas n’oubliera pas de si tôt. Et, alors que ses mots se perdent et qu’il est prêt à subir n’importe quoi en retour, n’importe quel sort ou même une giffle, elle range sa baguette. Si le geste le surprend, il ne montre rien, se contente de regarder son visage dans l’espoir d’avoir plus, des mots, un regard, quelque chose. Elle croise ses bras. C’est une posture de défense et Maddox se sent soudainement comme un animal, un reste de rien aux yeux de la jeune femme, un simple étranger dangereux. « tu comptes rester sous la pluie encore longtemps ? on va attraper froid. » Les mots tombent et si, pour n’importe qui ça peut sembler comme une blague, dans la bouche de Dorcas c’est une vraie raison, une réelle inquiétude de tomber malade. Mais c’est surtout qu’elle reste. C’est tout ce que Maddox a comprit là-dedans. Et il ne remarque même pas qu’il est resté comme figé, il n’a pas fait un geste, perdu dans ses pensées. Il n’ose rien dire, il se sent comme un enfant qu’on a grondé, mais ce n’est pas les enfants qui mettent les claques aux parents en temps normal. Mué dans une espèce de conscience, le mangemort bouge enfin et se recule de quelques pas, assez pour lui laisser le champs libre. Si ça se trouve elle va se sauver. Cette pensée le laisse un instant songeur. Comme il n’est pas doué pour les relations, c’est fou, et si déjà avec les autres c’est compliqué, avec Dorcas c’est carrément fragile. Et Maddox reste là à la regarder, s’attendant presque à la voir détaler. Mais elle fait un pas et sa main se pose sur la sienne et les doigts du brun se mêlent automatiquement aux siens, s’attendant presque à se voir réchauffer d’un coup. « allez viens. »
Et Maddox se laisse entraîner dans les couloirs de son propre manoir, un peu comme un corps vide dont l’âme se serait fait la malle. Ils arrivent dans le salon et l’ancien serpentard semble revenir à lui, il observe Dorcas s’assoir face au feu et commencer à retirer son chemisier. Sa présence a le don de calmer un peu son cœur, il n’ose même pas imaginer ce que ça aurait été si elle avait simplement décidé de partir. Et peut-être même ne plus jamais revenir. « ça te dérange si je t’emprunte un truc à mettre ? » demande-t-elle finalement en lui jetant un coup d’œil et il enfonce ses mains dans ses poches avant de répondre par un léger haussement d’épaules. Il n’ose pas l’approcher, il se demande même un instant si elle ne va pas ressortir sa baguette, au cas où. « j'aimerais bien avoir une mort digne, parce que succomber des suites d'un rhume, on a vu plus héroïque, pas vrai ? » Et la voilà qui recommence. Une grimace passe sur le visage de Maddox alors qu’il ressort une main de sa poche pour la passer dans ses cheveux trempés, il détourne le regard. « Arrêtes de dire ça. » Il n’aime pas l’entendre parler de mort, surtout que ça tombe bien souvent sur la sienne, c’est atroce. Et presque aussitôt, il quitte le salon pour regagner sa chambre et son armoire. Il se dépêche un peu d’attraper des habits de rechange, il ne fait même pas gaffe à ce qu’il prend, et il prend la direction de la salle d’eau. Il n’a pas envie de laisser Dorcas seule dans son salon trop longtemps, on ne sait jamais, pas que le père Goyle décide de venir la voir. Et non. Même s’il ne sait pas qu’elle fait partie de l’Ordre –heureusement sinon elle serait dans la cave, ligotée à se faire subir milles et unes tortures dont Maddox ne préfère même pas avoir idée- c’est juste plus rassurant de ne pas la savoir seule.
Il regagne le salon et se laisse tomber à genoux au sol, juste aux côtés de Dorcas, avant de déplier une serviette et de la mettre sur la longue chevelure brune. Il hésite l’espace d’un instant et finalement laisse retomber doucement sa main sur la serviette pour frictionner ses cheveux un instant avant de lui tendre un t-shirt trouvé dans son armoire. « Tiens, mets-ça. » Et il prend la deuxième serviette pour essuyer ses cheveux avant de retirer son t-shirt trempé et de l’étaler devant la cheminée. Maddox observe un instant autour d’eux et finalement il sort la baguette de sa poche arrière avant de se rassoir face à la jeune femme. « Hum, désolé, j’ose pas vraiment prendre un vêtement à Lisbeth. Je pense qu’elle m’arracherait la tête, en fait. » Il exagère un peu, enfin… si c’est pour le donner à une fille, non peut-être pas en fait. Et il prend alors le second t-shirt qu’il a ramené pour l’enfiler, il ose un rapide coup d’œil à Dorcas pour voir comment elle s’en sort, comment elle va. Il y a n’importe quoi qui passe par sa tête. Ses doigts glissent alors doucement sur sa joue, celle qu’il a frappé plus tôt, et il se penche vers elle pour y déposer un léger baiser. « Excuse-moi. Je sais pas ce qui m’a prit, je… » Il s’interrompt, se retenant de glisser une nouvelle excuse là. Encore une question d’éducation. On ne s’excuse pas pour ne pas paraître faible. C’est complètement crétin.
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Dorcas Meadowes

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MessageSujet: Re: maddas ⊹ love the way you lie   maddas ⊹ love the way you lie EmptyDim 26 Jan - 18:42



elle l’observa finalement, le détaillant. il avait changé depuis leur première rencontre, après son deuxième cours de vol. il s’était aminci, en fait il avait presque l’air d’une sorte de squelette mouvant. c’en était devenu effrayant. elle ne l’avait jamais remarqué, mais aujourd’hui, à la lueur du feu et de la lune, alors qu’il était nimbé d’orange et de bleu, elle lui aurait donné une nature fantastique. voir même mythique. divine ? elle n’avait jamais réfléchi au fait qu’il pouvait être attirant, voir même beau. mais aujourd’hui était rempli de premières fois, pas vrai ? « arrêtes de dire ça. » un soupir, comme une supplication. pourquoi ? pourquoi arrêter ? c’était la triste vérité. elle allait mourir, autant que ça soit utile à la communauté, non ? il était naïf s’il pensait autrement. parce qu’elle n’épargnait personne, ou presque. parce qu’ils allaient tous finir égaux, six pieds sous terre, dévorés par les verres. et un jour, on les oublierait, eux aussi, les héros de la grande guerre. peu importe leur camp, peu importe ce qu’ils auraient fait, ils ne seraient bientôt plus que des noms parmi tant d’autre, des noms qui deviendraient peut être des mythes avant d’être mis aux oubliettes. la mort faisait partie intégrante de la vie de dorcas, et plus vite on devenait conscient de sa destinée, mieux on s’en sortait. ils finiraient tous égaux, moldus comme sang-purs, c’était ça qui importait, au fond. maddox quitta finalement la pièce en silence, allant elle ne savait où. elle s’en fichait. après tout, qu’il soit là ou pas, c’était la même chose. la haine qui s’était formée dans son estomac commençait à faire surface. pourquoi continuait-elle à le pardonner après tout ce qu’il faisait ? ce n’était pas tant la gifle qui lui avait ouvert les yeux, mais plutôt son comportement. de l’abus. voilà ce que c’était. il abusait d’elle, de sa nature douce et condescendante. ce qu’il faisait, c’était du chantage. pur et dur. un peu comme lui. elle songea un instant à s’en aller, profitant de son absence. mais c’était peut être simplement un piège ? il faisait mine d’aller lui chercher quelque chose à mettre sur sa peau trempée, mais en réalité attendait de la prendre en flagrant délit. et cette fois, elle ne donnait pas cher de sa vie. il lui faisait peur. il l’effrayait comme personne. parce qu’il était pire que tous ces mangemorts réunis. lui, il pouvait l’atteindre réellement, intérieurement, et pas seulement physiquement. il était son ami. il savait tout ce qu’elle voulait cacher. regulus et le joli bordel qu’il avait semé dans sa vie. l’ordre et les idéaux qu’elle défendait illégalement. sirius et l’affection qu’elle commençait à ressentir à son égard malgré son dégout toujours présent. il savait tout, absolument tout, ou presque. l’adresse de ses parents, sa plus grande peur, son plat préféré. elle ne savait pas comment elle en était arrivée à lui faire confiance. c’était sans aucun doute la plus grosse erreur de sa vie. un bruit se fit entendre dans son dos. maddox était de retour. il s’agenouilla à côté d’elle sans qu’elle ne lui lance le moindre regard, trop absorbée par les flammes qui dansaient devant ses yeux. doucement, il passa une main dans ses cheveux, les frottant à l’aide de la serviette qu’il avait sans doute ramenée quelques instants plus tôt. il lui tendit alors un t-shirt noir –quelle originalité- qui semblait provenir de sa propre armoire « tiens, mets-ça » elle lui laça un coup d’œil et alors qu’il se changeait dans son dos, elle fit de même, laissant ses vêtements devant le feu. il finit par la rejoindre, s’installant devant elle histoire qu’elle soit obligée de le regarder. « hum, désolé, j’ose pas vraiment prendre un vêtement à lisbeth. je pense qu’elle m’arracherait la tête, en fait. » elle eut un frêle sourire et elle haussa les épaules. maddox était tellement mince qu’on aurait presque cru qu’il s’agissait de l’un de ses propres vêtements. doucement, il lève sa main et effleure sa joue de ses doigts. celle qui, il y a quelques minutes plus tôt avait été si brusquement frappée par la même personne. le souvenir était encore là, cuisant, brûlant de honte. pourtant elle ne sentait plus rien. heureusement. il fit alors quelque chose qui la décontenança encore plus. il se pencha lentement en avant, déposant ses lèvres sur sa joue, pensant peut être qu’un simple baiser avait le pouvoir d’effacer sa mémoire. « excuse-moi. je sais pas ce qui m’a prit, je… » il s’interrompit, sa bouche encore à quelques millimètres de sa peau. combien de fois allait-il s’excuser ? « est-ce que … » elle hésita un instant avant d’éloigner son visage de ses lèvres qui la distrayaient plus qu’autre chose. a la place, elle laissa sa tête tomber jusqu’à ce que son front ne rencontre son épaule. elle soupira et enfouit son visage dans le cou du jeune homme, y trouvant un semblant du réconfort dont elle avait tant besoin en ce moment. il était son ami après tout, non ? « est-ce que je peux encore te faire confiance, mad ? » la réponse était clairement non, elle le savait. il fallait être réaliste. le temps de poudlard et de l’échange de lettres était révolu. il n’était plus qu’un ennemi, un mangemort qui n’hésiterait pas à l’abattre si son père venait à arriver. elle était consciente de la bêtise de sa question, mais ne pouvait s’empêcher de se demander s’il pouvait encore la surprendre. s’il était encore capable d’être bon, au fond de lui. dorcas avait perdu la foi depuis bien trop longtemps pour croire à des espoirs de ce genre. si quelques années plus tôt elle aurait pardonné sans même y penser, aujourd’hui elle avait vu beaucoup trop d’hommes faire de mauvaises choses pour encore y arriver. inspirant longuement son odeur, elle resta là, penchée en avant, son visage toujours contre la peau de son cou, dans le silence rassurant de la nuit. « tu recommenceras de toute façon… » toujours ce ton fataliste. mais elle savait à quoi s’en tenir. elle savait comment agissaient les mangemorts, et maddox n’était pas une exception. s’il le devait, il la torturerait sans relâche, et s’il lui en prenait l’envie, peut être qu’il la tuerait. « tu recommenceras, c’est ce que font les gens comme toi. » ses paroles contrastaient étrangement avec la posture plutôt intime qu’elle avait adoptée. les gens comme maddox. les hommes, les serpentards, les mangemorts. etrangement, c’était toujours le même scénario qui se répétait. pourquoi ne pouvait-elle pas être proche des gens biens, pour une fois ?
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