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 still i'd trade all my tomorrows for just one yesterday.

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tell me who you are

Dorcas Meadowes

Dorcas Meadowes
tell me who you are
❖ INSCRIPTION LE : 04/01/2014
❖ HIBOUX ENVOYÉS : 668
❖ CÉLÉBRITÉ : crystal reed.
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MessageSujet: still i'd trade all my tomorrows for just one yesterday.   still i'd trade all my tomorrows for just one yesterday. EmptySam 3 Mai - 18:36


✲ ✲ ✲
I've got the scars from tomorrow and I wish you could see
That you’re the antidote to everything except for me.
A constellation of tears on your lashes
Burn everything you love, then burn the ashes
In the end everything collides
My childhood spat back out the monster that you see.

Le regard perdu dans le vague, Dorcas soupira longuement. Recroquevillée dans le vieux fauteuil du salon la maison d’hallow. C’était Dumbledore qui l’avait rapporté un jour et elle l’avait déclaré sien depuis. Il venait de l’ancienne bibliothèque de Poudlard et avait été retrouvé dans une pièce, à l’abandon. Nul doute que cette fameuse pièce était en réalité la salle sur demande, lieu de tous les fantasmes. Il lui apportait un sentiment de réconfort que même Regulus n’avait pas su lui offrir et il n’était pas rare de la voir lovée entre les deux accoudoirs d’un vert profond, lorsqu’on entrait dans le quartier général. Depuis que ce fauteuil était arrivé, elle n’avait jamais surpris quiconque assis dessus, c’était comme s’il lui appartenait à elle, et à personne d’autre. Les yeux rivés sur les flammes qui dansaient dans la cheminée, elle pensait. A tout et à rien, à Regulus surtout, aux problèmes auxquels ils devaient faire face au quotidien : ne jamais se regarder plus de trois secondes lorsqu’ils se croisaient au travail, par exemple. Depuis deux semaines, il avait pris une place étonnamment grande dans sa vie, s’installant presque chez elle. Il n’était par rare qu’ils passent deux nuits d’affilée blottis l’un contre l’autre, à la recherche d’une protection illusoire qui ne ferait que les mettre plus en danger. Leur couple à lui tout seul était un non sens complet, qui les menaçait à tout instant. Mais l’amour était plus fort que la peur, c’était ce qu’il lui disait en tout cas, et lorsqu’elle se retrouvait seule avec lui, sur le divan à lire le journal ou un vieil ouvrage de sa collection, elle ne pouvait que lui donner raison. Ses pensées furent interrompues par la porte qui s’ouvrit à la volée, à quelques mètres d’elle, laissant entendre la pluie qui tombait sur le sol anglais depuis plusieurs jours. Des pas traversèrent le couloir pour venir jusqu’au salon, s’arrêtant juste à la porte. Fand. Quelques années de plus que Dorcas, intrépide, courageuse, tête brûlée. Elle s’approcha de son amie, avec un sourire qui ne lui disait rien de bon. Une pizza ? Dorcas leva les yeux au ciel et secoua négativement la tête.

Pourquoi diable avait-elle accepté de suivre son aînée, visiblement décidée à la trainer sous la pluie, quitte à la faire tomber malade. La pluie tombait à grosse gouttes sur leurs têtes et ni l’une ni l’autre n’avait eu l’idée de prendre un parapluie pour se protéger. Dorcas devait récupérer ses affaires chez elle, et par mesure de sécurités, elles avaient décidé de se rendre à pied du chaudron baveur à la maison de ses parents qui se situait juste à quelques mètres du bar. Le tonnerre grondait dans leur dos, se rapprochant dangereusement des deux sorcières, mais ce n’était pas ça qui leur faisait peur, alors qu’elles atteignaient leur but. Levant les yeux dans le ciel d’un noir d’encre, il était impossible de la louper : la marque des ténèbres, flottant, victorieuse, au dessus du quartier d’habitations moldues. Non, non, non ! C’était impossible. Il devait forcément s’agir des voisins, pas sa famille. Ils n’avaient jamais rien fait de mal ! Se ruant vers sa maison, Dorcas ne réfléchit pas une seule seconde avant de passer au détour d’une ruelle, Fand sur ses talons. Elle tira sa baguette de sa poche, prête à faire face à toute attaque, le cœur battant. Ca ne pouvait pas être ses parents, ils étaient de sang-mêlé, et n’étaient pas impliqués dans les affaires de leur fille… Etait-il possible que les mangemorts aient fouillé un peu trop loin dans leurs affaires et découvert la véritable raison pour laquelle Dorcas ne vivait plus à temps plein chez eux ? Ses pieds percutaient l’asphalte, éclaboussant au passage son pantalon, trempant ses chevilles déjà dégoulinantes de pluie. Mais plus rien ne comptait, sinon atteindre la maison le plus vite possible. Cependant, la marque semblait déjà installée depuis quelques minutes, bien plus qu’il n’en fallait pour venir à bout de ses parents. Non pas qu’ils soient faibles, mais ils ne valaient en rien les mangemorts que Dorcas avait déjà pu croiser… Le cœur battant à tout rompre, elle bifurqua une dernière fois avant de ralentir, peu avant sa destination. Fand s’arrêta à quelques pas derrière elle, la rattrapant finalement en marchant. Alertes, elles se dirigèrent vers le jardin de la petite demeure jusqu’à ce que la plus âgée ne pose une main sur le bras de la jeune femme, l’arrêtant dans sa course. Derrière la clôture, un peu avant la porte, se tenait un sorcier, baguette en main. Il ne semblait pas les avoir vues, dissimulées derrière un arbre. Pinçant les lèvres, elle suivit Fand qui s’approcha, veillant à toujours rester cachée. Cependant, au fur et à mesure qu’elles se rapprochaient, Dorcas commença à se sentir trembler. Aucun signe de vie dans la maison, la fenêtre de la cuisine était éclatée et les lumières éteintes. Ses parents devaient déjà être morts. La gorge serrée et l’estomac noué, elle indiqua l’arrière de la maison à sa partenaire : Cache-toi là, je m’occupe de celui-là, n’interviens que si ca se passe mal. Ensuite va chercher de l’aide. C’était simple. Elle ne voulait pas que Fand se mette inutilement en danger pour un combat qui la concernait plutôt elle, personnellement. Alors Dorcas s’avança, baguette à la main : Stupefix ! Le sort heurta le Mangemort de plein fouet et il tomba à la renverse, dans la boue alors que sa baguette roulait à quelques pas de lui. Dorcas s’avança prudemment vers sa victime, enlevant le masque que le sorcier portait d’un coup sec. Ses yeux s’écarquillèrent alors, et elle dut porter sa main à sa bouche. Si l’adrénaline l’avait aidée à ne pas craquer devant le meurtre de ses parents, elle ressentit comme une claque en découvrant le visage de Regulus, figé sur le sol. Comment ? Pourquoi ? C’était comme si son cœur s’était déchiré en deux, qu’il avait cessé de battre pour imploser dans sa poitrine. Pourquoi lui ? Pourquoi la trahir ainsi ? Ca n’avait pas de sens ! Comment t’as pu faire ça ?! Comment t’as pu me faire ça ?! Elle agita sa baguette, le libérant de ses chaînes invisibles. Il aurait vite fait de la tuer tiens, si c’était ca qu’il voulait depuis le début. COMMENT J’AI PU ÊTRE  AUSSI AVEUGLE ?! QU’EST-CE QUI M’A PRIS DE FAIRE CONFIANCE A UN MANGEMORT ?! Ses amis n’avaient qu’à venir, au point où elle en était ! Elle avait envie de le briser, de le torturer, de le tuer, de détruire son cœur d’un coup de baguette, lui cracher à la figure, mais avant tout, elle voulait qu’il sorte de sa vie, rayer les dernières semaines de sa mémoire. Elle aurait pu le tuer sur le champ, il était faible et vulnérable devant elle. Il ne voyait sans doute pas les larmes, mêlées à la pluie, qui dévalaient ses joues. Et puis de toute manière, il ne devait pas en avoir grand-chose à faire de ce qu’elle pouvait bien ressentir, du creux qui s’était formé dans sa poitrine, de son estomac qui menaçait de déborder, de ses lèvres tremblantes ! Elle aurait pu le tuer, en faire ce qu’elle voulait, elle aurait dû le faire. Mais c’était trop tard, elle avait déjà été prise au piège. Dorcas Meadowes était amoureuse, et pour de bon. Tant et si bien qu’elle écarta les bras, fusillant son petit-ami du regard Alors vas-y ! Tue-moi si c’est tout ce que tu veux ! Elle n’avait plus peur. A quoi bon vivre dans un monde comme celui-ci, où le moindre sentiment était balayé d’un revers de main au nom d’une cause illusoire ? Elle allait mourir, de manière lâche, peut-être, mais au moins tout serait enfin fini. Avec résignation, elle ferma les yeux, fort, fort, fort, jusqu’à s’en fendre les paupières, attendant d’entendre la formule décisive, prononcée par l’homme qu’elle aimait.


Dernière édition par Dorcas Meadowes le Sam 18 Avr - 17:09, édité 1 fois
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Regulus Black

Regulus Black
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MessageSujet: Re: still i'd trade all my tomorrows for just one yesterday.   still i'd trade all my tomorrows for just one yesterday. EmptyVen 17 Avr - 20:48

Se pouvait-il qu'il existe un homme plus heureux sur terre ? C'était la question que se posait Regulus tous les matins en se levant, un énorme sourire posé sur ses lèvres. Les matins les plus chanceux Dorcas était dans ses bras. Les matins les moins chanceux il devait attendre le soir pour pouvoir la retrouver. Sa toute nouvelle relation avec l'élue de son cœur était ce qu'il avait toujours désiré et maintenant qu'il l'avait enfin il ignorait comme il avait pu vivre jusque là sans ce tel bonheur qui emplissait son cœur. De toute sa vie il n'avait vécu d'amour si passionnel et si réel. La personne qu'il avait aimé le plus au monde - et qu'il continuait d'aimer tout au fond de son âme - l'avait trahit sans même un regard en arrière et si la déception et la tristesse avait été rude, Regulus était conscient que ce n'était rien face à ce qui l'attendait si Dorcas lui tournait le dos. Il se sentait dépendant de ses frêles épaules, de ses larges boucles, de ses oreilles adorables, de son nez frémissant... Tout chez elle l'animait d'un passion folle, une passion qu'il ne connaissait pas et qui finissait par le transformer. Regulus Black, le petit prince toujours parfait, froid, imperturbable portait sur son visage les traces d'un bonheur secret. Et si il faisait tout ce qui lui était possible pour ne pas trahir le mystère de sa vie, il avait l'impression que tout le monde pouvait lire en lui comme dans un livre ouvert. Les traits de son visage était plus étendus, l'éclat dans ses yeux plus animés. L'un de ses collègues lui avait même fait remarquer en plaisantant, lui demandant quelle crème miracle il utilisait.

Ce bonheur aurait pu durer des siècles lui semblait-il. Hélas, la réalité le rattrapa bien vite. Il avait à peine fait un pas dans la salle de réunion qu'il sentit que l'ambiance était lourde, pleine de tension et de mauvaises choses. Il alla s'installa à sa chaise habituelle, saluant les Mangemorts qu'il connaissait et n'adressant qu'un signe poli aux autres. Après plusieurs minutes de silence qui parurent durer une éternité, un homme prit la parole, un de ceux qui importait. Nous avons eu des nouvelles ce soir d'un de nos informateurs. Un des membres de l'Ordre a été identifié. Les Mangemorts échangèrent des regards. Tous comprenaient ce que signifiait le fait d'avoir trouvé un membre de l'Ordre. Cela signifiait un meurtre. Regulus sentit son corps se tendre sur sa chaise. Il savait déjà qu'il n'allait pas aimer ce qu'il allait entendre. Mais il ne savait pas à quel point il allait détester. La cible doit être atteinte chez elle. Nous avons l'adresse du domicile de ses parents. Il est probable qu'elle s'y trouvera. Puis, le suspens se fit pendant une seconde. Et enfin... Il s'agit de Dorcas Meadowes.


******************************


Il se tenait en alerte, les doigts crispés sur sa baguette. Il se détestait d'être ici, se détestait de participer à ce meurtre organisé. Il avait laissé la tâche délicate à ses trois compagnons, se contentant de monter la garde autour de la maison. Il n'entendit aucun son particulier mais sentit la mort et su alors que les parents de Dorcas avait été exécutés. Il savait que ça ne pouvait finir que de cette façon.

Quand le Mangemort avait demandé des volontaires, Regulus n'avait pas hésité à se présenter. Il voulait protéger Dorcas et le meilleur moyen pour cela était de se rendre sur place. Mais Dorcas n'était pas là, il le savait. Il savait qu'elle avait son propre appartement, mais il savait aussi qu'elle risquait de rendre visite à ses parents.

Sans doute que Regulus aurait pu aller sauver Mr et Mrs Meadowes. Mais il n'était pas prêt à se trahir, pas comme ça. Il avait d'autres plans en tête. Stupefix ! Il ne l'avait pas venu venir et le sortilège le frappa de plein fouet. Tombant à la renverse, la baguette encore dans la main, Regulus mit un certain moment à se remettre du choc et sentit son heure venir. Les membres de l'Ordre devaient être là, et ils chercheraient vengeance. Puis, Son visage apparut. Comment t’as pu faire ça ?! Comment t’as pu me faire ça ?! COMMENT J’AI PU ÊTRE  AUSSI AVEUGLE ?! QU’EST-CE QUI M’A PRIS DE FAIRE CONFIANCE A UN MANGEMORT ?! Sous le choc il n'avait même pas remarqué qu'elle l'avait libéré de l'emprise du sortilège. Il entendait à peine les paroles qu'elle prononçait, terrifié par le sens qu'elles avaient. Puis la sentence tomba. Alors vas-y ! Tue-moi si c’est tout ce que tu veux ! Si il n'était pas déjà au sol il en serait tombé à la renverse. Comment pouvait-elle croire cela ? Comment pouvait-elle seulement y songer ? Il en eu le cœur brisé. Ce qu'ils vivaient ne devait pas être assez fort pour elle si elle pouvait s'imaginer de telles choses.

Elle fermait les yeux, il se releva. Une seconde il mit tout de côté, se fixant une nouvelle fois sur ce visage qu'il aimait tant, qui avait le don de lui faire oublier le monde entier. Mais la pluie ruisselant sur son visage le ramena au monde réel. Il s'approcha d'elle, avança une main vers son visage et caressa sa joue avec une douceur infinie. Il s'était sentit tellement tendu, il se sentait mal mais la présence de Dorcas produisait sur lui un effet magique, le mettant dans une sorte de transe dont visiblement rien ne pouvait le sortir, ni la haine ni la mort. Comment peux-tu croire une telle chose ? Ses doigts glissaient sur sa joue. Brutalement il se sentit vide. Vide de Dorcas. La seule chose que je veux c'est te protéger. La pluie autour d'eux, la mort le danger. Et Dorcas.
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MessageSujet: Re: still i'd trade all my tomorrows for just one yesterday.   still i'd trade all my tomorrows for just one yesterday. EmptySam 18 Avr - 17:09

Comment osait-il s’approcher d’elle ? Comment osait-il même la regarder ? Lui adresser la parole ? Et puis il tendit son bras, avança sa main, la posant sur sa joue, l’effleurant avec douceur. Douceur. Comment pouvait-il encore faire preuve de douceur après avoir aidé ses compagnons a tuer ses parents ? Les contacts la rendaient désormais folle, malade. Elle releva la tête, croisa le regard brillant de Regulus. Insupportable. C’était insupportable. Leur proximité l’oppressait. Sa présence même l’oppressait. « Comment peux-tu croire une telle chose ? » Ses doigts, toujours sur sa peau, laissaient des traînées brûlantes derrière leur passage. « La seule chose que je veux c'est te protéger » C’était comme si une blessure s’ouvrait, béante, à chacun de ses mots, à chaque contact, à chaque fois que leurs regards se croisaient. C’était censé être un soir comme les autres. Et voilà que son monde venait de s’écrouler. Plus cette idée s’ancrait dans son esprit, enveloppant toute sa raison, la rendant déraisonnable, plus elle ressassait la mort de ses parents, la trahison de Regulus, plus elle y pensait, plus elle avait l’impression de perdre la tête. Dorcas soupira et se dégagea de l’emprise de Regulus, presque à contrecœur. Elle s’éloigna, brisant le contact, d’abord physiquement. Il laissa lentement retomber son bras, la déception se peignant sur son visage. « Alors tu aurais dû protéger mes parents ! » Sa voix tremblante, aspirée par le bruit de la pluie, claqua dans l’air. Elle avait conscience de ce qu’elle lui demandait. Elle savait que le moindre faux pas aurait pu le faire tuer. Et ses parents avec. Mais peut-être ses parents n'étaient-ils pas morts ? Elle n'avait pas encore vu leur cadavre. Toutefois, y aller maintenant se résumerait à une mission suicide. Alors elle devait les abandonner. Levant les yeux vers lui, Dorcas marmonna distinctement. « J’aurais préféré que tu meures avec eux en essayant de les sauver. » Il savait. Il savait ce qui allait se passer. Il aurait pu les en empêcher. Mais au final, elle ne faisait que se voiler la face. Et elle le savait. Si ses parents étaient morts, c’était entièrement de sa faute. Ils ne les avaient pas pris pour cible par pur hasard. C’était elle qui était visée, c’était évident. Sa faute. C’était sa faute. Si elle n’avait pas fait partie de l’Ordre, si les Mangemorts ne l’avaient pas démasquée, peut-être qu’ils seraient toujours en vie. Elle avait peut-être fait tous les mauvais choix, les mettant en danger dès le début. Mais pourquoi elle ? Pourquoi eux ? Les Mangemorts avaient beaucoup de noms, de suspects. Ils avaient sans doute une liste complète de membres potentiels de l’Ordre. Pourquoi avaient-ils décidé de s’en prendre à elle tout particulièrement ? A cause de Regulus. Ils s’étaient peut-être rendu compte de leur rapprochement. Ou pire, il l'avait dénoncée. Se rapprocher de sa victime pour mieux pouvoir la trahir plus tard. Gagner sa confiance pour la piétiner par la suite. Plan simple mais efficace. Elle n’était pas si surprise que ça après tout. C’était le risque de sortir avec un Mangemort. Enfin sortir était un bien grand mot, surtout si les sentiments n’étaient qu’à sens unique. L’avait-il seulement aimée ? Evidemment, sinon il aurait déjà essayé de la tuer. S’était-il leurré, réalisant que les Mangemorts et leur cause étaient plus importants que ses sentiments ? Trop de questions se bousculaient dans sa tête.

Mais c'était sans compter sur les membres de l'Ordre qui, avertis par Fand, venaient de débarquer. A cause de la déception qui l'emplissait, du vide qui l'avait frappée, elle en avait presque oublié la présence des autres Mangemorts dans sa maison natale, chez elle. C'était Regulus qui les avait amenés ici. C'était de sa faute. Entièrement de sa faute ! S'en prendre à elle n'était pas suffisant, il avait dû détruire ses proches. Et les sortilèges commencèrent à fuser à quelques mètres d'eux, opposant membres de l'Ordre et Mangemorts, les uns tentant de rentrer dans la maison, les autres tentant de s'en extirper. Aucun n'eut l'idée de se rendre derrière la maison, laissant les deux sorciers libres de régler leurs comptes respectifs. Ses amis étaient peut-être en train de mourir à cause d'elle. Pourtant elle n'en avait cure. Elle ne pouvait se résoudre à lâcher Regulus du regard, elle ne pouvait pas le laisser partir, pas maintenant. Elle aurait dû le tuer. Elle en avait la possibilité, il ne rechignerait même pas. Elle voulait le voir mort, aussi mort que ses deux parents. Lui et ses petits amis. Mais la détresse qui brillait dans ses prunelles, les excuses qui ne demandaient qu'à franchir ses lèvres bleutées, les regrets qui lui tordaient le ventre, tout ça, empêchait Dorcas de faire quoi que ce soit. Elle abandonnait. Il fallait bien qu'elle se rende à l'évidence, jamais elle ne serait capable de lui faire le moindre mal. Pourtant elle l'aurait tant voulu. Ses épaules s'affaissèrent lentement, ses doigts se desserrèrent, laissant tomber sa baguette au sol. Son coeur était en miette, et ce n'était pas à cause de ses parents. Puis son corps tremblant de froid, dégoulinant de pluie finit par s'effondrer. Trop de secoué de douleur, de peine, de souffrance, trahi par celui qui l'avait tant de fois touché ces derniers jours. Touché par un sortilège aussi. Paralysée, allongée sur le sol comme une poupée désarticulée, elle ne vit que les pieds de Regulus bouger, les sortilèges qui fusaient à présent au-dessus d'elle, avant que tout ne deviennent noir. Les voix se firent de plus en plus lointaines, et elle perdit connaissance.
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